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Et c’est en application des dispositions de ce texte et dans le cadre des efforts menés par les autorités locales de Kelâat Sraghna pour lutter contre l’habitat insalubre, qu’une commission spéciale a procédé, jeudi 17 septembre, à la démolition, au Douar Ouled Ahmed Ben Brahim, à la commune rurale de Jbilate, relevant du territoire du caïdat et du cercle de Sidi Bouathmane, de 76 unités composées essentiellement de logements inhabités, de cloisons et de plusieurs fondations conçues dans le but d’être mis en vente, par la suite, par des mafieux de l’habitat insalubre.
La prolifération des habitations anarchiques et clandestines est un phénomène courant et en recrudescence dans cette zone, en raison, entre autres, de sa proximité de Marrakech (6 km seulement), une ville qui connaît, ces dernières années, un engouement sans précédent ayant engendré une spéculation immobilière effrénée, à cause des prix exorbitants, de la diminution de l’assiette foncière et du déficit en terrains constructibles.
Cette commission était composée de représentants des autorités locales, de responsables de l’Agence urbaine, de ceux de la division de l’urbanisme et de la délégation provinciale de l’Habitat ainsi que des éléments de la Protection civile.
Pour davantage de sécurité et afin que l’opération de démolition puisse se dérouler dans de meilleures conditions, la commission était assistée par 100 éléments de la Gendarmerie Royale et 80% de nombreux éléments des Forces auxiliaires.
La prolifération de l’habitat anarchique est une problématique de taille, dont les facteurs sont multiples et complexes. Mettre fin à ce phénomène est un combat de longue haleine et sa résolution définitive ne sera pas possible en s’appuyant uniquement sur des politiques conçues par l’Etat. Encore faut-il adopter une approche globale et intégrée qui implique l’ensemble des acteurs concernés : secteurs public et privé et société civile.