

Ce dernier s’est taillé la part du lion avec 28 médailles dont 21 en or, 5 en argent et 2 en bronze.
En deuxième position, l’Algérie avec 7 médailles dont une en or. Pour sa part, la Tunisie s’est classée quatrième. L’équipe nationale marocaine avec trois lutteurs et une lutteuse s’est emparée de quatre médailles de bonze par le biais d’Ahmed Samora dans la catégorie de 85kg en lutte libre, deux médailles de bronze pour Miloud Chaïb Rass dans la catégorie romaine. Pour sa part, la lutteuse Fatima-Zahra Alayadi a décroché une médaille de bronze dans la lutte féminine dans la catégorie des 70kg. Avec ces médailles, le Maroc s’est classé cinquième par équipes.
La compétition a connu une concurrence acharnée entre les huit pays participants, notamment entre l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte et l’Afrique du Sud.
Avec cette pléiade de jeunes lutteurs et lutteuses, l’Afrique peut s’énorgueillir d’avoir un avenir prometteur dans ce genre de sport de combat. Cette même salle a connu le tournoi qualificatif aux Jeux olympiques de Singapour qui auront lieu en septembre prochain.
Encore une fois la confrontation était acharnée entre la Tunisie, l’Algérie, le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Egypte, pays hôte où ils se sont expliqués dans les cinq catégories de poids qualificatives dans les styles de la lutte libre, gréco-romaine et quatre catégories de poids pour la lutte féminine.
Le choix se portera sur deux lutteurs qualifiés en lutte gréco-romaine et deux sur le style de la lutte libre et une seule lutteuse parmi les qualifiées en lutte féminine.
Lors de cette dernière compétition, le Maroc a remporté une médaille en bronze par Miloud Chaïb Rass.
Pour ce qui est de l’arbitrage, la manifestation a enregistré la participation de 25 arbitres africains dont 16 égyptiens. On ne peut oublier de saluer la bonne prestation du jeune arbitre Aldellatif Nacib qui s’est distingué en tant qu’arbitre de centre ou juge de table. Pour rappel, Nacib a passé avec succès l’examen de passage d’arbitre type II au grade supérieur.
La cérémonie d’ouverture et de clôture a été présidée par le Marocain Haj Labdi Ibnou Zahir, président la FRML et président de la Confédération africaine des luttes associées et membre de la Fédération internationale des luttes associées (FILA) en compagnie du président de la Fédération égyptienne des luttes et du président du Comité olympique d’Egypte. La plus forte délégation était celle de l’Afrique du Sud avec 45 membres dont 40 lutteurs et lutteuses, suivie l’Algérie, la Tunisie (22 lutteurs et lutteuses), l’Egypte avec 30 lutteurs. Le Maroc a fait participer 4 lutteurs dont 1 fille, en raison de la non disponibilité de la subvention du ministère de la Jeunesse et des Sports. Pour parer au plus urgent, ce sont les fédéraux qui ont cotisé pour payer les frais de transport et les cotisations de participation.
Nous avons recueilli des déclarations auprès des délégations participantes. Selon Chebbah Rabeh, directeur technique de la lutte d’Algérie, le budget de la Fédération algérienne des luttes s’élève à 4 milliards 500 millions annuellement. Ils ont cinq centres appelés pôles de développement des sports, avec 5 classes de 90 lutteurs et lutteuses dans le programme de sport et études. Ils ont également 72 clubs, 830 licences, 12 ligues régionales et 10 centres prévus pour la lutte.
D’après M. Bouzizi Kamal, l’arbitre exceptionnel délégué de la FILA tunisienne, son pays dispose de 3400 licences, 14 clubs, 12 centres de formation des lutteurs, 26 arbitres internationaux, 32 nationaux, 7 coaches par club. Les lutteurs d’élite perçoivent 200 dinars par mois.
Pour information, l’Egypte a consacré un budget de 500 millions pour deux lutteurs en préparation en Russie pour les J.O, le championnat du monde et les échéances arabes et africaines. Pour rappel, le budget annuel de la FRML de l’ordre de 100 millions passera à 200 millions.
Le Caire