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Saad Al Housseini, l’accusé principal dans ce dossier, pour "atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat et constitution d'une bande criminelle pour préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d'un projet collectif visant à porter un grave préjudice à l'ordre public".
Al Houssaini a été également inculpé pour "collecte et gestion de fonds, incitation d'autrui à perpétrer des actes terroristes et organisation de réunions publiques sans autorisation". Né à Meknès en 1963, Houssaini a obtenu une licence en chimie à la Faculté de la ville avant de joindre l'Afghanistan. Rentré au Maroc en avril 2002, il avait été interpellé, interrogé puis relâché par la police sans aucun reproche.
Le 6 mars 2007, Saad Houssaini, 44 ans, a été arrêté dans le quartier Sidi Maârouf de Casablanca après avoir été localisé par la police dans un cybercafé. Recherché depuis 2002, Houssaini était soupçonné d’être impliqué non seulement dans les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca, mais aussi dans ceux de Madrid l’année suivante.
Al Housseini avait été auditionné, en décembre dernier, par le magistrat espagnol en charge de l’enquête sur les attentats du 11 mars 2004 à Madrid, dans lesquels il est suspecté d’être l’artificier qui a fabriqué les explosifs ayant servi dans les attaques contre le réseau ferroviaire de la capitale espagnole.
Dans le même cadre, la Chambre criminelle chargée des affaires de terrorisme de l’annexe de la Cour d’Appel à Salé a décidé, le même jour, de reporter au 16 avril prochain l’examen de deux affaires impliquant 52 personnes.
Le report a été décidé suite à la requête de la défense qui a demandé un délai supplémentaire pour la préparation des plaidoiries.
Les personnes poursuivies appartiennent à la cellule de Mohamed Lakhder composée de 43 personnes (7 poursuivies en état de liberté provisoire), originaires des villes de Casablanca et de Fès, ainsi qu’à la cellule d’El Habib Ben Ali, composée de 9 personnes dont deux poursuivies en état de liberté provisoire.
Les présumés terroristes de ces deux cellules sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, pour “constitution d’une bande criminelle dans le but de préparer et de commettre des actes terroristes visant à troubler l’ordre public et tenue de réunions publiques sans autorisation”.