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Alcaraz est le 4e sélectionneur usé par l'Algérie en trois ans.
Réunis mercredi à Alger, "les membres du bureau fédéral ont décidé à l'unanimité le limogeage de l'entraîneur national", a déclaré à l'AFP une source au sein de la Fédération algérienne de football (FAF) ayant requis l'anonymat.
"Ils ont exigé son départ avant le match contre le Nigeria", prévu le 10 novembre à Constantine (400 km à l'est d'Alger), dernière rencontre des qualifications au Mondial en Russie, a précisé la même source.
Les discussions concernant les indemnités de rupture de son contrat (qui courait jusqu'en 2019) devraient commencer dans les prochains jours, selon cette source.
Le sort d'Alcaraz paraissait scellé et son départ acquis depuis le nouveau naufrage des Fennecs face au Cameroun (0-2), samedi dernier à Yaoundé.
Même le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, qui l'avait fait venir en Algérie en avril 2017 et l'a longtemps soutenu face aux critiques, s'était semble-t-il résolu à son départ.
Dans une interview ce week-end à la télévision arabophone Echorouk TV, il avait évoqué "une solution à l'amiable" pour rompre le contrat d'Alcaraz tout en affirmant qu'elle interviendrait après le match contre le Nigeria.
Le bilan négatif d'Alcaraz (trois défaites en trois matches de qualifications au Mondial - deux victoires étriquées (contre la Guinée et contre le Togo dans les éliminatoires pour la CAN-2019) - n'ont pas arrangé la popularité du sélectionneur espagnol, qui n'a jamais plu ni à la presse algérienne ni aux supporteurs.
La qualification de l'Algérie à la Coupe du monde était pourtant déjà très mal engagée à son arrivée à la tête des "Verts" en avril dernier.
Lucas Alcaraz, 51 ans, était le 4e sélectionneur placé à la tête de l'équipe nationale algérienne depuis le départ de Vahid Halilhodzic à l'issue du Mondial-2014, durant lequel les Fennecs avaient effectué le meilleur parcours de leur histoire, défaits en 8e de finale en prolongations face à l'Allemagne futur championne du monde.
"Les Algériens ne l'aiment pas", a dû convenir ce week-end M. Zetchi, "mais si on poursuit cette politique de limoger le sélectionneur chaque fois qu'il perd deux matches, on aura des difficultés à trouver des entraîneurs".
L'Algérie cherche en vain depuis trois ans son nouveau Halilhodzic, considéré comme un héros national. Depuis son départ se sont succédé à la tête des Fennecs, le Français Christian Gourcuff (resté moins de deux ans), le Serbe Milovan Rajevac (trois mois), le Belge George Leekens (trois mois) et enfin Alcaraz.
Aucun n'a résisté à la pression de la presse algérienne et des supporteurs. Et le débat sur le choix d'entraîneurs étrangers devrait, comme à chaque défaite de l'Algérie et chaque valse de sélectionneur, être relancé, notamment par de nombreux acteurs du football algériens faisant acte de candidature.
Plusieurs noms circulent, avec des techniciens algériens mais aussi français pour le remplacer.
Mais qui va bien vouloir associer son nom à cette sélection sans continuité ?