"Nous savons que la Fédération turque a une politique agressive en direction des jeunes joueurs formés en Allemagne", a expliqué Löw au quotidien Bild. "Nous n'allons pas mettre une pression énorme sur ces joueurs, mais on va leur parler ouvertement et sincèrement, sans leur faire de promesses", a expliqué le sélectionneur des vice-champions d'Europe 2008.
La Fédération turque, qui a un bureau en Allemagne avec un "recruteur" attitré, l'ancien joueur de Bundesliga Erdal Keser, vient d'obtenir de Mehmet Ekici, un international Espoir allemand prêté par le Bayern Munich à Nuremberg, la promesse de représenter la Turquie.
Elle tenterait obtenir la même chose d'Ímer Toprak, champion d'Europe chez les moins de 19 ans avec l'Allemagne. "Je vais parler avec ce joueur et lui montrer les perspectives qu'il peut avoir avec la Fédération allemande", a expliqué Löw. La Turquie n'a toujours pas digéré le fait que Mesut Ízil ait choisi de porter le maillot de l'Allemagne alors que les frères Hamit et Halil Altintop ou Nuri Sahin, nés comme lui dans le bassin de la Ruhr, ont opté pour la patrie de leurs parents.
La question inquiète la DFB, car les sélections de jeunes sont composées de plus en plus de joueurs issues de l'immigration: l'équipe des moins de 18 ans en compte actuellement dix sur 22, dont quatre d'origine turque.
Un joueur a le choix de représenter le pays qu'il veut jusqu'à sa première sélection chez les A.