“Nous avons trouvé une ligne tout à fait claire jusqu’à la Coupe du monde”, a affirmé Löw lors d’une conférence de presse télévisée depuis le siège de la DFB à Francfort (ouest).
“Nous sommes d’accord sur le fait que c’est l’intérêt général lié au Mondial qui a cours pour les prochains semaines et mois, et que nous allons préparer l’équipe pour qu’elle dispute un bon tournoi”, a-t-il ajouté.
“Nous avons une responsabilité extrêmement élevée, pas seulement vis-à-vis de la DFB pour cette Coupe du monde”, a-t-il encore souligné. “Mais parce que nous représentons l’Allemagne pour cette compétition à l’étranger, et derrière il y a des millions de supporteurs qui veulent et espèrent bien sûr que l’équipe dispute un bon tournoi”.
Il a toutefois réaffirmé que la question du renouvellement éventuel de son contrat d’entraîneur national, qui expire en juillet 2010, ne serait réglée qu’à l’issue de la Coupe du monde qui se tiendra du 11 juin au 11 juillet.
Le président de la DFB, Theo Zwanziger, a lui aussi martelé qu’aucune négociation n’aurait lieu avant le Mondial.
Mais, a-t-il également affirmé, “l’équipe a besoin de cet entraîneur (...) Nous voulons avoir du succès et je le dis ici, ce succès lors de la Coupe du monde n’est possible qu’avec cet entraîneur”.
La DFB avait décidé de suspendre les négociations sur un prolongement du contrat de Löw en invoquant les revendications salariales avancées par celui-ci et le manageur général Oliver Bierhoff, alors qu’il apparaissait d’ores et déjà acquis que Löw prolonge deux années de plus, jusqu’à l’Euro-2012.
Cette décision avait déclenché un grave conflit avec le sélectionneur qui s’était avoué très en colère, et risquait de porter préjudice à l’équipe, troisième du Mondial-2006, vice-championne d’Europe en 2008 et candidate déclarée au titre de cette prochaine Coupe du monde.
Löw est en poste depuis 2006 après deux années passées comme adjoint de l’ancien sélectionneur Jü gen Klinsmann.
Il disposait jusqu’ici d’une image impeccable, avec l’un des meilleurs bilans de l’histoire (31 victoires, 8 nuls, 6 défaites). Mais elle s’était singulièrement dégradée après que la DFB eut laissé entendre que ses prétentions salariales étaient extravagantes.
Selon des rumeurs, Löw aurait demandé pour lui et pour son staff une prime à la signature équivalente à un an de salaire. Autre revendication formulée cette fois par Oliver Bierhoff, le manageur général: un droit de veto sur le nom du successeur de Löw quand l’heure sera venue.