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Dans un autre entretien accordé au quotidien arabophone Al Akhbar, l’actrice, dont le nom est désormais sur toutes les lèvres, affirme avoir tourné des scènes chaudes dans ce film de Nabil Ayouch qui comporterait, selon elle, plusieurs scènes érotiques, dévoilant son postérieur, ses seins et «autres choses», dit-elle. L’actrice a souligné également n’avoir éprouvé aucune gêne à tourner le film puisque les scènes de nu ne sont pas gratuites et qu’elles existent simplement pour transposer un vécu.
Loubna Abidar précise, par ailleurs, avoir vécu une séquence particulièrement difficile où elle se met en tenue d’Eve lors d’une confrontation avec le policier, incarné par l’acteur Amine Naji, également nu, pendant une scène de viol. L’actrice explique également à Al Akhbar qu’elle n’avait pas peur de montrer ses fesses lorsque elle tournait aux côtés d’Amine Naji. «Car la scène, aussi choquant que cela puisse paraître, est pleine de sens», dit-elle. Et d’ajouter : «Je n’ai pas peur de la réaction du public car cette scène reflète une réalité au Maroc, avec tout ce qu’elle comporte d’horreur, sans fard ni artifice». Selon l’actrice, la séquence illustre tout le paradoxe que vivent les prostituées dans leur rapport avec les clients. Concernant les autres actrices campant le même rôle qu’elle, Abidar précise que ce sont de véritables prostituées qui incarnent leur propre rôle dans le film. «Elles y jouent ce qu'elles font tous les jours au quotidien, sans plus» conclut-elle.
Pour rappel, «Much loved» connaît la participation de Amine Naji, Loubna Abidar, Abdellah Didane, Asmae Lazreq , Nouamane Hilali et Abdesslam Srrira, entre autres. D’une durée de 105 minutes, le film qui sera projeté au Maroc cette année traite du quotidien de quatre prostituées, Randa, Noha, Soukaina et Hlima qui vivent à Marrakech d’amours tarifés. Une sorte de chronique qui évoque notamment les conditions de vie dures de ces femmes, ainsi que leurs rapports avec leur entourage familial mais également avec toute la société.