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Pour Abdelhadi Khairat, l’USFP en tant que force d’opposition ne cherche pas à bloquer ou à entraver le travail du gouvernement mais veille au respect d’une mise en œuvre démocratique du nouveau texte constitutionnel. «On n’est pas dans le rôle d’une opposition systématique. On est là pour jouer notre rôle comme le prévoit la Constitution». Evoquant l’annulation par Benkirane du procès-verbal du 20 juillet signé par le précédent gouvernement avec les Coordinations des diplômés au chômage, Khairat s’est interrogé sur le principe de la continuité des institutions de l’Etat. Comment se fait-il que le chef du gouvernement ait annulé un décret pourtant signé par son prédécesseur ?, s’est-il demandé. D’après lui, cette affaire ressemble de près à celle des 50.000 emplois fictifs proposés par la société émiratie «Al Najat» avec l’aval du ministre de l’Emploi d’alors et suscite beaucoup d’interrogations sur les vraies raisons de la volte-face de Benkirane.
"On est pour que le recrutement dans la Fonction publique soit effectué sur la base de la méritocratie et de l'égalité des chances, en veillant sur la transparence dans l'annonce de postes d'emploi et à ce que la procédure d'organisation des concours soit appliquée. Mais dans cette affaire, il y a encore des zones d’ombre qu’il faut clarifier», a-t-il précisé.
S’agissant de la lutte contre l’économie de rente, Abdelhadi Khairat a indiqué que le gouvernement manque de volonté et de courage politique dans cette lutte puisqu’il a été incapable jusqu’ici de dénoncer les vrais bénéficiaires des situations de rente. Abdelhadi Khairat s’est de même demandé si l’Exécutif a une politique claire dans ce domaine. D’après lui, la publication des listes des agréments de transport ne suffit pas à elle seule à mettre fin à ce fléau. Pour lui, la lutte passe par un assainissement du secteur et une remise en cause des secteurs rentiers. «L’opposition est prête à collaborer dans ce sens mais il faut une politique claire et de l’audace pour y arriver», a-t-il conclu.