-
Absence criante des représentants de la fantasmagorique république : Pantins déboussolés
-
Dysfonctionnements du système de la protection sociale, autorisations de construire en milieu rural, récurrence des coupures électriques ...
-
Hajj 1447/2026 : L'inscription électronique des candidats au pèlerinage du 13 au 24 janvier
-
Programme “Conférences scientifiques” dédié aux détenus des affaires d'extrémisme et de terrorisme
-
Le ministre palestinien des Waqf salue le rôle de premier plan de SM le Roi dans la résilience du peuple palestinien
Les intervenants ont été tous unanimes quant aux avancées réalisées dans plusieurs domaines ces dernières années par le Maroc.
Pour Habib El Malki, le Maroc avance mais reste cependant fragile et pour l’immuniser, une nouvelle génération de réformes est à introduire.
Côté politique, il existe des blocages déclarés et d’autres inavoués pour que les choses restent en l’état car des groupes de pression tentent de préserver leurs intérêts et leur statut, a-t-il souligné. La situation s'est améliorée sur nombre de fronts notamment économique, social, politique, droits de l’Homme, mais cela reste insuffisant et des problèmes subsistent et il faut les résoudre impérativement, ont indiqué les intervenants .
Pour ce qui est des dangers qui guettent le Maroc, Habib El Malki a indiqué que la gestion déléguée de tous les secteurs aux étrangers, excepté l’enseignement, est un facteur menaçant pour le Maroc. L’uniformisation du champ politique en est un autre danger, alors qu’une vraie pluralité permet d’immuniser le pays, a-t-il affirmé.
Et Habib El Malki de mettre l’accent sur un autre facteur nuisible à la santé du pays, à savoir l’émergence d’un Etat de non droit par l’existence de réseaux puissants, influents et structurés de narcotrafiquants.
En dernier lieu, il souligné que la lenteur du rythme des réformes (démocratisation des institutions, lutte contre la dépolitisation, entre autres) ne peut que retarder les avancées incontestables du Maroc. Tout en rappelant que toutes les réformes qu’a connues le pays sont de nature exogène, dictées par l’extérieur.
Pour réduire les inégalités sociales qui ne cessent de se creuser et le chômage, Habib El Malki, en économe avisé, a expliqué que pour atteindre cet objectif il faut maintenir une croissance de 5% du PIB, mais cela ne peut se réaliser sans une grande mobilisation. Pour sa part, Mohand Laenser, secrétaire général du Mouvement populaire (MP) a affirmé que tous les indicateurs sociaux permettent de dire que le Maroc progresse en citant comme exemple la hausse du PIB, celle du revenu par habitant, la valeur ajoutée agricole, l'épargne ou encore le ratio d'investissement.
Au niveau politique, il a mis l'accent sur les progrès indéniables réalisés, notamment dans le domaine des droits humains, l'élargissement des espaces de liberté, d'association et d'expression, le dynamisme de la société civile.
Un constat auquel ont adhéré Habib El Malki, et Karim Ghellab. Ce dernier a souligné, en outre, la progression maintenue du PIB à 5%, la hausse du volume des investissements publics (passés en 4 ans de 70 à 130 milliards de DH), l'envergure des chantiers d'infrastructures lancés dans le pays nécessitant quelque 120 milliards de DH.
Face à ces acquis, des "problèmes" ou pour certains des "imperfections" persistent toujours telles la corruption et les lenteurs de l’administration.
L'accent a été également mis sur la multiplication des rencontres et des échanges d'idées afin que le débat politique favorise le renforcement de la démocratie et l'amélioration de l'action politique.