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La carte présente pour chaque région du globe les conséquences probables d’un tel réchauffement: hausses des températures, élévation du niveau de la mer, risques accru d’incendies de forêt et de sécheresse, baisses des récoltes...
S’exprimant au Musée des sciences à Londres, David et Ed Miliband ont souligné l’importance de conclure un nouvel accord mondial sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre lors de la Conférence de l’ONU sur le climat prévu en décembre à Copenhague.
Le secrétaire au Foreign Office, David Miliband, a expliqué que le changement climatique était non seulement une question environnementale mais aussi une “urgence humaine”. Il a mis en garde contre le risque de pénuries d’eau, sécheresse et désertification, d’une augmentation massive du nombre de migrants dans le monde, et d’une hausse des conflits pour l’accès à des ressources plus rares.
“La raison de la publication de cette carte que beaucoup de gens, non seulement dans notre propre pays mais aussi dans le monde, n’ont pas encore compris que ce défi du changement climatique est réel et se passe maintenant”, a-t-il expliqué. Le sommet de “Copenhague est l’occasion de relever à une échelle mondiale ce défi”.
Les conséquences du changement climatique ne se produiront pas dans un avenir lointain et affecteront des centaines de millions de personnes, a averti David Miliband. Son frère, Ed, ministre britannique à l’Energie et au Changement climatique, a estimé qu’un accord mondial pour enrayer la hausse des émissions de gaz à effet de serre était possible, et serait également bénéfique pour l’économie britannique via le développement de technologies comme l’éolien.
“Un accord à Copenhague serait non seulement bon pour notre environnement, mais aussi pour notre économie et notre sécurité énergétique”, a-t-il déclaré.
La nouvelle carte, préparée par des scientifiques du Bureau météorologique britannique, montre que les “enjeux ne pourraient être plus élevés” à l’approche de la conférence de Copenhague, a également souligné Ed Miliband. “Alors qu’il reste moins de 50 jours avant qu’un accord ne doive être conclu, le Royaume-Uni fait le maximum pour convaincre le monde de la nécessité de relever ses ambitions pour que nous ayons un accord qui nous prémunisse” d’une hausse de quatre degrés.
Le sommet de Copenhague vise à conclure un accord permettant d’éviter une hausse de la température du globe supérieure à deux degrés Celsius. La Grande-Bretagne s’est engagée à réduire ses émissions de dioxyde de carbone d’au moins 80% d’ici 2050 par rapport à 1990.