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Par le biais d’un communiqué commun, les cinq syndicats réitèrent leur soutien inconditionnel au dossier revendicatif des familles de Dar El Cadi Ben Rahmoune qui risquent de se retrouver dans la rue à l’issue du procès qui leur a été intenté par l’Académie régionale de l’éducation et de la formation de la région Marrakech Tensift El Haouz.
Le communiqué a toutefois salué la décision de publication de ladite liste, qualifiée d’audacieuse et qui devrait constituer une première étape vers l’achèvement des différentes procédures administratives et financières en faveur des occupants.
D’autre part, ces syndicats ont noté avec beaucoup de regret la présence des noms de plusieurs responsables centraux, régionaux et provinciaux sur la fameuse liste tel l’ex-délégué du MEN à Essaouira qui a déclenché la procédure administrative d’évacuation contre les familles de Dar El Cadi Ben Rahmoune alors qu’il continue lui-même d’occuper illégalement un logement de fonction au sein du collège Al Moutanabi à Agadir, sachant qu’il a été muté à deux reprises à Essaouira puis à Marrakech bénéficiant à chaque fois d’un domicile de fonction. Le communiqué qui a qualifié la liste de vague et d’ambiguë, a appelé le ministère de l’Education nationale à dévoiler la liste des logements de fonction occupés par des fonctionnaires non cités dans la note cadre N° 40 en date du 10 mai 2004.
D’autre part, les cinq syndicats ont appelé le MEN à adopter une approche différenciée à l’égard des domiciles administratifs situés à l’extérieur des bâtiments scolaires et administratifs comme c’est le cas pour Dar El Cadi Ben Rahmoune dont les habitants sont liés directement à l’administration des biens makhzaniens, laquelle avait déclenché la procédure de cession des locaux en leur faveur en 2000.
La note cadre n° 40 du 10 mai 2004, précise le communiqué, exclut les veuves et orphelins de fonctionnaires occupant les domiciles vendables de la procédure d’évacuation conformément au décret n° 2.83.659 publié le 18 août 1987 au sujet de la permission de vente des biens immobiliers appartenant à l’Etat au profit de leurs occupants tel qu’il a été modifié par le décret n° 2.99.243 publié le 30 juin 1999.
Le communiqué a tenu à préciser que le soutien des familles de Dar El Cadi Ben Rahmoune reflète l’appui solennel des syndicats aux citoyens marocains victimes d’abus de pouvoir de la part de l’administration, tout en invitant les fonctionnaires de l’enseignement à Essaouira à soutenir l’agenda de protestation des familles qui observent un sit-in ouvert depuis le 25 septembre 2012.