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Elle souffrait d'insuffisance cardiaque, un problème de santé auquel elle avait été confrontée à plusieurs reprises ces dernières années, a précisé son agent.
L'actrice dont les yeux violets se sont clos à jamais, était la dernière grande étoile de Hollywood. Monstre sacré du cinéma, celle qui débuta sa carrière à dix ans a donné la réplique aux plus grands -Rock Hudson, Marlon Brando, Paul Newman ou encore James Dean.
L'actrice légendaire avait fêté son dernier anniversaire, le 27 février dernier, à l'hôpital. Clin d'œil de l'histoire, c'était aussi le jour des Oscars et Liz Taylor avait fait savoir qu'elle allait regarder la cérémonie à la télévision en famille.
Elle avait aussi affirmé qu'elle soutiendrait le film britannique «Le discours d'un roi», qu'elle aura eu le plaisir de voir remporter quatre statuettes, dont celle du meilleur film.
Des Oscars qu'elle connaissait bien pour en avoir remporté deux au long de sa carrière, pour «Butterfield 8» (1960) et «Qui a peur de Virginia Woolf?» (1966), où elle partageait l'écran avec son mari Richard Burton.
Liz Taylor, qui avait reçu la somme inouïe pour l'époque d'un million de dollars pour «Cléopâtre» - passé à la postérité pour avoir été l'un des bides les plus retentissants de l'histoire du cinéma - s'était éloignée des écrans dans les années 70, en proie à des problèmes d'alcool et aux turbulences de sa vie privée.
Elle était cependant toujours restée une personnalité très publique, femme d'affaires et militante, notamment dans sa lutte inlassable contre le sida.
Les dernières années de sa vie avaient été marquées par de nombreuses inquiétudes et fausses alertes sur son état de santé.