de l'Italie, Marcello Lippi, a assuré qu'il n'y avait "pas de panique" après le nul concédé face à la Nouvelle-Zélande
(1-1) samedi à Nelspruit lors du deuxième match des champions du monde au Mondial-2O10.
Le technicien a
également souligné que ses joueurs n'avaient "pas
manqué de volonté, mais de lucidité".
Comment analysez-vous la performance de votre équipe?
"Le match a été difficile et mal entamé. On n'a pas été très chanceux, mais on n'a pas non plus fait de grandes choses. C'est la deuxième fois (après le match contre le Paraguay) que nos adversaires mettent un ballon dans la surface et que nous encaissons un but. Ensuite, on s'est repris et on a tout mis en attaque. Les joueurs n'ont pas manqué de volonté, mais de lucidité. On a souvent été proche du but, mais pas suffisamment compte tenu de notre domination. Il y a eu de bonnes choses en seconde période, mais on ne l'a pas exploité, on a +balancé+ trop de ballons devant. Cela devenait trop facile pour l'adversaire, une équipe très physique qui a parfaitement défendu. On doit faire notre mea culpa si on n'a pas gagné".
Et maintenant?
"Maintenant, on doit obligatoirement gagner le dernier match (contre la Slovaquie). Il faut se retrousser les manches car on n'a aucune envie de rentrer chez nous".
Mais vous n'avez pas peur de l'élimination dès le premier tour?
"Cela fait 35-40 ans que je suis dans le football. J'ai gagné des choses, et notamment une Ligue des Champions où à l'ultime match du groupe de qualifications nous étions éliminés avant que quelqu'un ne marque dans une autre rencontre et nous permette ainsi de passer. Maintenant, on est en difficulté, mais pas de panique. Il y a de la déception, une énorme déception même pour les joueurs, mais on doit gagner le prochain match. Et (si le Paraguay bat la Nouvelle-Zélande) on pourrait même se qualifier avec trois nuls comme l'équipe de 1982 (qui avait ensuite remporté le Mondial)".