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Pour les initiatrices de ce projet, l’objectif est de promouvoir et d’accompagner les productions artistiques et littéraires féminines marocaines au niveau national et international.
«Notre travail au sein de la Ligue va se baser sur une stratégie claire et compatible avec l’esprit de la nouvelle Constitution qui renforce les initiatives citoyennes et accorde plus de droit aux femmes en instaurant le principe de la parité. Un principe qui exige le développement de la culture et de la pensée pour qu’il puisse s’enraciner dans les esprits et les attitudes comme un comportement normal dans un espace public démocratique et progressiste, signe d’un Maroc de la citoyenneté, de la justice, des libertés individuelles, de la dignité et de l’égalité », a expliqué Badiaa Radi, vice-présidente de la Ligue avant d’ajouter qu’il a été décidé d’adopter le 9 mars de chaque année comme Journée de l’écrivaine marocaine en précisant que la Ligue œuvre avec d’autres partenaires internationaux, à rendre cette Journée mondiale.
Par ailleurs, la plateforme culturelle de la Ligue a précisé que l’idée de créer un espace pour l’écrivaine marocaine s’inscrit dans le cadre de la forte dynamique culturelle, politique et sociale qui traverse le Maroc et fait écho aux luttes menées par la femme marocaine pour améliorer sa situation.
Le document de la Ligue avance un autre argument. C’est celui de la volonté de dynamiser la scène culturelle nationale qui a connu l’émergence d’une importante production des écrivains marocains dans plusieurs domaines, notamment le roman, la poésie, la nouvelle, la traduction et la critique. Une multiplication des genres due à l’émergence d’un grand nombre d’écrivains qui ont fait de l’écriture un outil ou plutôt une façon de s’exprimer et de donner la voix à leurs dispositions et ambitions d’instaurer les fondements d’un Etat de droit.
A notre que la Ligue des écrivaines femmes du Maroc a été créée par des femmes en marge du 18ème Congrès de l’Union des écrivains du Maroc (7 et 8 septembre 2012). Son bureau exécutif issu de l’assemblée générale tenue récemment à Rabat, compte Mme Aziza Ahdih comme présidente du bureau exécutif, Omar Chakwari en tant que porte-parole de la Ligue, tandis que Mme Badiaa Radi assure le rôle de vice-présidente chargée des relations avec le Parlement.
Mme Rajaa Talibi assumera la tâche de secrétaire générale, Mme Fatima Zahra Amskine est vice-secrétaire générale, Mme Alia El Idrissi El Bouzidi s’est vu attribuer la fonction de trésorière, tandis que Mme Malika El Maâtaoui est trésorière adjointe.
Le bureau exécutif se compose de neuf conseillères, à savoir Mme Latifa Tijani (coordinatrice du bureau des Sages), Mme Naïma El Hamdawi (conseillère chargée du Zajal), Mme Khadija Yekn (conseillère chargée de la littérature amazighe), Mme El Batoul El Mahjoub (conseillère chargée de la littérature hassanie), Mme Bouchra Ijourk (conseillère chargée de la communication), Mme Awatef El Bourkhissi (conseillère chargée de la littérature anglaise), Mme Khadija Chakirni (conseillère chargée de la littérature espagnole), Mme Amina Ishaki (conseillère chargée de la littérature française) et Mme Rachida Fakri (conseillère chargée des relations publiques).