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L'an passé, pour sa première participation à l'épreuve, City avait pu invoquer la malchance.
Malgré ses dix points, un total la plupart du temps suffisant, les futurs champions d'Angleterre avaient été devancés par le Bayern Munich et par Naples. Cette fois-ci, avec trois petits points en cinq matches, l'excuse ne tient plus.
"Nous avons perdu nos deux matches à l’extérieur et nous n'avons pas gagné chez nous. Nous nous sommes surpris nous-mêmes de très, très mauvaise manière", a reconnu le gardien Joe Hart, qui a encaissé le total de dix buts en cinq matches.
Reconnaissant que la campagne 2012 avait été "pire que la précédente", Roberto Mancini peine à expliquer. L'Italien s'est retranché derrière son anglais approximatif pour se contenter de souligner l'évidence: "Madrid et Dortmund ont mérité leurs tickets parce qu'ils ont été meilleurs que nous", a-t-il dit, oubliant que l'Ajax Amsterdam aussi était pour le moment devant eux.
La raison la plus évidente de l'échec tient au mauvais coefficient européen du club. Dépourvu d'histoire dans les Coupes d'Europe, City était dans le troisième chapeau lors du tirage, ce qui lui assurait de tomber avec deux adversaires plus expérimentés. Le sort lui a réservé le pire scénario possible avec les champions d'Espagne et d'Allemagne.
C'est probablement ce que Mancini voulait dire lorsqu'il a estimé que "celui qui pense qu'on peut gagner la Ligue des champions en deux ans doit être fou".
A Chelsea dimanche
L'Italien a aussi affirmé ne pas craindre pour son poste, suggérant par là que le faux-pas européen n'implique pas une remise en cause stratégique.
De fait, en Championnat d'Angleterre, la situation est bonne. Seule invaincue après douze matches (8 victoires, 4 nuls), l'équipe s'est installée en tête le week-end dernier après une victoire écrasante sur Aston Villa (5-0).
Certes, City n'a pas toujours proposé un jeu aussi flamboyant que l'année dernière, mais Mancini a toujours trouvé les ajustements pour s'en sortir.
C'est bien le moins qu'on puisse attendre d'un entraîneur placé à la tête d'un effectif qui a coûté un milliard de pétrolivres au propriétaire, le cheikh Mansour d'Abu Dhabi. Le quatuor des attaquants disponibles - Agüero, Tevez, Balotelli, Dzeko - ferait ainsi rêver n'importe lequel de ses confrères.
Même la défense, si poreuse en Ligue des champions, est la plus imperméable d'Angleterre autour du capitaine Vincent Kompany, avec dix buts encaissés en douze rencontres.
Comme City n'a pas encore rencontré ses deux plus proches poursuivants au classement, la signification réelle de sa première place reste douteuse, mais on sera vite fixé avec le choc contre Chelsea, dimanche à Stamford Bridge, et le derby face à Manchester United le 9 décembre. On saura alors si l'échec européen était un accident ou le révélateur d'une faiblesse plus profonde.