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Ligue des champions : Bordeaux : cap sur les quarts depuis le port d’Athènes

Jeudi 25 Février 2010

Bordeaux a fait un grand pas vers la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions en l’emportant à l’extérieur sur l’Olympiakos (1-0) grâce à sa domination et à son réalisme, mardi en huitième de finale aller au Pirée, le port d’Athènes.
“On avait nos chances. Je crois que ce soir, non seulement on les a préservées, mais aussi augmentées”, a savouré Laurent Blanc, saluant la “performance défensive” de son équipe.
“Come as you are”, chantait Nirvana dans le stade avant le match. Et Bordeaux est venu tel qu’il est: appliqué, méticuleux. Limite ennuyeux...
Car il manque peut-être au Bordeaux 2010 un peu de folie.
Laurent Blanc avait dit la veille que “les matches de Coupe d’Europe, ou ça annihile les moyens ou ça les décuple”. Faux. Bordeaux est resté Bordeaux. Mais pour le meilleur au Pirée.
Les Girondins avaient encaissé beaucoup de buts cette année. D’où l’attention portée à solidifier la défense, qui n’a pris que deux buts cette saison en C1. Dont un contre son camp de Ciani. Et c’est lui justement qui, d’une tête à la réception d’un coup franc de Gourcuff, marquait ce but si important, au meilleur moment, à quelques secondes de la pause (45e+2).
Bordeaux, grand favori de la confrontation, a globalement dominé les débats et assumé son statut. Un jeu clinique qui n’a pas abouti à pléthore d’occasions: aucune pour Chamakh, quelques frappes non cadrées pour Wendel (32e, 38e, 81e), un tir puissant de Fernando repoussé par Nikopolidis (26e) et une autre tête de Ciani, non cadrée celle-là (52e).
Maladresse grecque. Sané était attendu en tant que doublure d’Alou Diarra, la “Sentinelle” blessée. Et Sané a été au niveau. Tout comme Fernando, précieux pour bloquer les contre-attaques du Pirée, tandis que Gourcuff n’a pas trouvé les solutions offensives. A l’exception, et elle est de taille, de son coup franc pour Ciani.
Lequel fut sans doute l’homme du match: le défenseur central a sans cesse jailli, et les Grecs ont failli.
Alors que, sans avoir la maîtrise du ballon, les occasions étaient plus franches de leur côté. Trois surtout: une tête plongeante plus difficile à expédier au-dessus de la barre qu’en dessous (58e), mais c’est pourtant ce que Maresca fit (58e).
Puis une frappe de Lua Lua qui ratait le cadre au bout d’une contre-attaque et en face à face avec Carrasso (82e). Et enfin une tête à bout portant de Mellberg repoussée par un réflexe de Carrasso (90e+3). Un manque de chance ou d’adresse, la question sera soupesée dans les jours qui viennent en Grèce.
La sono avait pourtant diffusé “Welcome to the jungle”, des Guns N’Roses, avant la partie. Un stade Karaiskakis bondé, tout rouge, qui chante à l’unisson pour une ambiance infernale... mais sur le terrain, point d’enfer. Olympiakos n’était pas vraiment en forme olympique.
Et les lauriers vont à Bordeaux. Laurent Blanc avait dit que l’équipe allait lui “donner un signal très fort pour le restant de la compétition en Ligue des champions, mais aussi pour toutes les échéances qui nous attendent d’ici la fin de saison”, rapporte l’AFP. Signal reçu? Oui, Blanc dixit: “Les joueurs et l’équipe ont montré des signaux qu’il faudra avoir au match retour, mais c’est un match très encourageant pour la suite pour Bordeaux”.

Le carton de Benfica

Le Benfica Lisbonne s’est facilement imposé à domicile aux dépens de l’Hertha Berlin (4-0), grâce notamment à un doublé de son attaquant paraguayen Cardozo, mardi lors des 16e de finale retour de l’Europa League, et décroché sans trembler son billet pour les 8e de finale.
Le club lisboète, favori de cette rencontre après son match nul (1-1) à Berlin, reste en lice et pourrait retrouver Marseille, qui devrait se qualifier jeudi face au FC Copenhague, pour une revanche de la demi-finale de C1 de 1990, remportée par le club portugais d’un but de la main de Vata.
Le match a également été marqué par l’hommage rendu à Eusebio, légende du football portugais dans les années 1960 et 1970, par le président de l’UEFA.
Michel Platini, qui avait fait le déplacement à Lisbonne, a remis, lors d’une courte cérémonie précédant la rencontre, le Prix du Président de l’UEFA 2009, qui récompense notamment l’excellence professionnelle, au joueur portugais natif du Mozambique, qui avait été demi-finaliste de la Coupe du monde en 1966.


Libé

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