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Le Parc des Princes, frustré par trois échecs consécutifs en quarts de finale, frémit déjà de voir "Angelito" exaucer ses prières. A ce titre, la pression sera grande, mais celui qui a grandement contribué à la decima (10e sacre européen) du Real Madrid en 2014, sait précisément comment être à la hauteur de ces joutes. Et malgré un coup au tibia, reçu la semaine passée avec l'Albiceleste, qui ne l'empêchera pas de tenir sa place, il se trouve être dans une très bonne forme.
Si sa montée en puissance est évidente, après un premier semestre d'adaptation assez rapide, sa première saison au PSG est d'ores déjà une réussite. Les statistiques en attestent avec 13 buts inscrits, dont 3 en C1, et 14 passes décisives délivrées, dont 2 en C1, le tout en 37 matches toutes compétitions confondues.
Mais plus peut-être que les chiffres, c'est son influence sur le jeu parisien qui a permis cette saison à l'équipe de Laurent Blanc, déjà championne de France pour la 4e fois d'affilée, de franchir un cap en terme de densité, de maîtrise technique et de variété offensive. Pour résumer, Di Maria fait mieux jouer ses partenaires.
"Ibra" bénéficiaire
Le premier bénéficiaire de la présence d'el fideo (le spaghetti) est Zlatan Ibrahimovic, que l'on n'attendait d'ailleurs pas aussi rayonnant et dominateur pour sa quatrième (dernière ?) saison. Et si le colosse suédois a été enfin décisif dans des matches-couperets de Ligue des champions, comme face à Chelsea en 8e de finale (deux buts, une passe), l'influence de l'Argentin y est pour beaucoup.
Blanc résumait ainsi l'apport de son ailier gaucher au sortir de la victoire probante à Stamford Bridge (2-1): "Il faut être intelligent pour se déplacer comme Angel le fait. Surtout, il a cette faculté à accélérer le tempo et une excellente vision du jeu. Dans des matches serrés comme cela, c'est souvent le milieu qu'il faut gagner. Il faut essayer de poser un problème tactique à l'adversaire dans ce secteur de jeu. Ça a été très bien fait dans ce match par Angel". Pas avare de replis défensifs, Di Maria détient surtout les clés du jeu offensif avec la liberté de mouvement que cela suppose. Car "ça nous facilite la tenue du ballon, expliquait encore l'entraîneur parisien. On est très satisfait parce que, dans ce domaine-là, Angel a posé un problème permanent à Chelsea. Ils n'ont jamais su où il était, dans quelle zone il se trouvait. Et nous, on savait bien sûr dans quelle zone on pouvait le chercher".
"Grande liberté"
Nul doute que face à Manchester City, une équipe qui préfère attaquer que défendre, Blanc aimerait voir Di Maria étinceler à nouveau de la sorte. Pour cela, le natif de Rosario a d'autres armes à faire valoir avec sa qualité de passes en profondeur, qui a le mérite de maintenir Ibrahimovic plus souvent aux avant-postes, et sur coups de pied arrêtés.
Epanoui dans son foot comme dans sa vie, l'Argentin de 28 ans s'est récemment confié à la BBC: "C'est à l'entraîneur de décider où et comment un joueur doit jouer. Mais je pense que le joueur doit se sentir à l'aise afin qu'il puisse s'adapter. C'est ce qui se passe ici et je remercie Laurent Blanc pour cela. Tout est clair depuis le début, il savait comment me faire jouer et n'a jamais changé d'avis. Il me donne une grande liberté".
"Je suis très heureux à Paris, ce n'était pas le cas à Manchester, a-t-il ajouté, en évoquant sa saison passée frustrante dans les rangs d'United. J'ai donc décidé de partir, non seulement pour être heureux, mais aussi pour gagner des titres." Paris rêve de partager ça avec lui.