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L'affiche de Ligue des champions entre le Real Madrid et Manchester City devrait, pour leur entrée en lice en C1 mardi, opposer les Français Karim Benzema, encore en rodage avec les Merengue, et Samir Nasri, sur le chemin de la rédemption avec les "Citizens".
Si les deux internationaux n'ont pu évoluer ensemble lors des deux premiers matches de qualification des Bleus pour le Mondial-2014 en raison de la sanction de trois matches imposée à Nasri pour son comportement lors du dernier Euro, ils devraient en revanche s'opposer l'un à l'autre mardi sur la pelouse de Santiago-Bernabeu.
Au premier abord, le contexte paraît plutôt favorable au milieu de terrain de Manchester City: titulaire lors des cinq matches joués jusqu'à présent par les Anglais et déjà auteur de deux buts et d'une passe décisive, Nasri a bien su se remettre en question après un Euro extrêmement décevant.
Pour Benzema en revanche, les choses semblent plus compliquées. Resté jusqu'ici muet avec les Madrilènes, l'avant-centre bleu est loin d'être assuré d'une place de titulaire contre City. Mais il peut espérer que les 90 minutes jouées samedi par son rival Higuain lors de la défaite 1-0 contre Séville inciteront Mourinho à lui faire confiance...
Mais surtout, l'ancien Lyonnais connaît, comme toute son équipe, un début de saison difficile, qui voit les Merengue pointer déjà à 8 longueurs du Barça après deux défaites en quatre matches de championnat.
Lors du dernier revers en date, samedi sur la pelouse de Séville, l'attaquant de 24 ans, entré à la pause pour tenter d'arracher au moins l'égalisation face aux Andalous, n'a pas réussi à remplir sa mission.
En dehors d'un caviar délivré à Sergio Ramos dans la surface mais non converti par celui-ci, l'apport offensif de l'ex-Lyonnais, auteur de deux passes décisives avec les Bleus depuis août, se sera avéré bien maigre.
Benzema en hibernation
Manquant de rythme, plus effacé que de coutume, Benzema est encore loin du "Benzegol" de la saison dernière, auteur d'un nouveau record personnel avec 32 buts en un seul exercice.
Elément-clé du système de jeu de Roberto Mancini, Nasri suit lui une dynamique inverse.
Après avoir été pointé du doigt comme l'un des principaux responsables de l'échec des Bleus à l'Euro et suspendu trois matches par la FFF pour avoir tenu à plusieurs reprises des propos grossiers contre les médias, l'ex-Marseillais n'a pas perdu de temps pour rebondir en club.
Dès le traditionnel Community Shield contre Chelsea (3-2), le match entre le champion et le vainqueur de la Coupe qui sert d'apéritif à la saison, le petit milieu de 25 ans a mis les siens à l'abri en inscrivant le troisième but.
Puis, lors de la première journée du Championnat, il a épargné à City un embarrassant match nul à domicile face au promu Southampton en marquant à dix minutes de la fin (3-2).
Depuis, le Français a continué à être l'un des grands animateurs de l'attaque bleu ciel.
Reste désormais à voir qui des deux Bleus tirera son épingle du jeu. Si le duel peut servir d'électrochoc à un Benzema en hibernation au Real, il peut aussi être un argument dans la campagne de réhabilitation de Nasri et militer pour son retour en sélection.
Si les deux internationaux n'ont pu évoluer ensemble lors des deux premiers matches de qualification des Bleus pour le Mondial-2014 en raison de la sanction de trois matches imposée à Nasri pour son comportement lors du dernier Euro, ils devraient en revanche s'opposer l'un à l'autre mardi sur la pelouse de Santiago-Bernabeu.
Au premier abord, le contexte paraît plutôt favorable au milieu de terrain de Manchester City: titulaire lors des cinq matches joués jusqu'à présent par les Anglais et déjà auteur de deux buts et d'une passe décisive, Nasri a bien su se remettre en question après un Euro extrêmement décevant.
Pour Benzema en revanche, les choses semblent plus compliquées. Resté jusqu'ici muet avec les Madrilènes, l'avant-centre bleu est loin d'être assuré d'une place de titulaire contre City. Mais il peut espérer que les 90 minutes jouées samedi par son rival Higuain lors de la défaite 1-0 contre Séville inciteront Mourinho à lui faire confiance...
Mais surtout, l'ancien Lyonnais connaît, comme toute son équipe, un début de saison difficile, qui voit les Merengue pointer déjà à 8 longueurs du Barça après deux défaites en quatre matches de championnat.
Lors du dernier revers en date, samedi sur la pelouse de Séville, l'attaquant de 24 ans, entré à la pause pour tenter d'arracher au moins l'égalisation face aux Andalous, n'a pas réussi à remplir sa mission.
En dehors d'un caviar délivré à Sergio Ramos dans la surface mais non converti par celui-ci, l'apport offensif de l'ex-Lyonnais, auteur de deux passes décisives avec les Bleus depuis août, se sera avéré bien maigre.
Benzema en hibernation
Manquant de rythme, plus effacé que de coutume, Benzema est encore loin du "Benzegol" de la saison dernière, auteur d'un nouveau record personnel avec 32 buts en un seul exercice.
Elément-clé du système de jeu de Roberto Mancini, Nasri suit lui une dynamique inverse.
Après avoir été pointé du doigt comme l'un des principaux responsables de l'échec des Bleus à l'Euro et suspendu trois matches par la FFF pour avoir tenu à plusieurs reprises des propos grossiers contre les médias, l'ex-Marseillais n'a pas perdu de temps pour rebondir en club.
Dès le traditionnel Community Shield contre Chelsea (3-2), le match entre le champion et le vainqueur de la Coupe qui sert d'apéritif à la saison, le petit milieu de 25 ans a mis les siens à l'abri en inscrivant le troisième but.
Puis, lors de la première journée du Championnat, il a épargné à City un embarrassant match nul à domicile face au promu Southampton en marquant à dix minutes de la fin (3-2).
Depuis, le Français a continué à être l'un des grands animateurs de l'attaque bleu ciel.
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