La non mise en boîte de cette confrontation, comptant pour le tour préliminaire de la Ligue africaine des clubs champions et devant avoir lieu samedi prochain à 19 heures au Complexe sportif Mohammed V à Casablanca, s’explique par le fait que «le WAC a demandé à la SNRT une contrepartie financière à la retransmission de cette rencontre, alors que la SNRT pensait pouvoir le faire gratuitement», lit-on sur le site wydad news.com.
Le président du Wydad Abdelilah El Akram a également proposé, comme contrepartie, que «les recettes des spots publicitaires diffusés pendant les 120 minutes de la rencontre soient reversées au Wydad, chose que la chaîne sportive a également refusé», ajoute la même source.
Pour préparer, cette explication, le Wydad a élu domicile à El Jadida, loin de toute pression. Sous la conduite du tandem Fakhreddine Rajhi et Mohamed Sahil, les Wydadis auront fort à faire face à cette formation ghanéenne qui avait saisi la CAF en vue de reporter le match à une date ultérieure. Requête refusée par l’instance africaine pour que le match, qui sera sifflé par un trio arbitral égyptien conduit par Omar Fahim, soit maintenu samedi prochain.
Hormis le Wydad, le deuxième club marocain engagé en cette C1 continentale est le Raja qui disputera son match du tour préliminaire ce vendredi à partir de 20 heures au Complexe sportif Mohammed V contre l’équipe tchadienne de Tourbillon.
En Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), les couleurs nationales seront défendues par deux clubs, à savoir le FUS de Rabat, tenant du titre, et le Moghreb de Fès, finaliste de la dernière édition de la Coupe du Trône.
A propos de l’équipe fassie, elle se trouve depuis mercredi au Bénin pour donner le ton ce vendredi à l’USS.Krake. Quant au Fath, en sa qualité de champion sortant, il a été exempt de ce tour de chauffe. Mais les Fussistes auront à affronter ce samedi à Lumubaschi le Tout Puissant Mazembe, vainqueur de la Ligue des champions et finaliste lors du dernier mondial des clubs, pour le compte de la Super coupe d’Afrique.