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Depuis leur 0-0 en novembre, cela fait cinq mois que le club merengue et son voisin rojiblanco ne se sont plus affrontés. Une rareté après plusieurs années où les derbies en Europe, en Coupe ou en Supercoupe s'étaient enchaînés au rythme d'un tous les deux mois en moyenne.
Cette confrontation reste néanmoins un sommet de la Liga: la rivalité s'est tendue avec les deux finales de Ligue des champions remportées en 2014 et 2016 par le Real. Et l'équipe de Zinédine Zidane y a ajouté en 2017 un succès en demi-finale de C1 (3-0, 1-2), juste avant de décrocher son deuxième titre de champion d'Europe consécutif.
Au stade Santiago-Bernabeu, le Real aborde cette rencontre auréolé de sa démonstration mardi contre la Juventus Turin en quart aller de C1 (3-0), avec un retourné acrobatique mémorable de Cristiano Ronaldo.
Avant un match retour aux airs de formalité mercredi prochain contre la Juve, l'équipe merengue (3e, 63 pts) espère doubler l'Atlético (2e, 67 pts) au classement de Liga, l'objectif affiché de Zidane faute de pouvoir conserver le titre.
"Nous sommes de plus en plus proches de ce que nous visons, à savoir la deuxième place", a souligné le technicien français.
La forme retrouvée de Ronaldo est une garantie, d'autant que "CR7", avec 22 buts en Liga, ambitionne de concurrencer Lionel Messi (26) pour le titre de "pichichi".
L'Atlético, lui, se contente de jouer la "petite" Coupe d'Europe, l'Europa League, après sa victoire jeudi 2-0 contre le Sporting Portugal en quart aller. Et pour le retour attendu de Diego Costa dans le stade merengue, le club "colchonero" compte bien prolonger sa belle série en Liga au Bernabeu: aucune défaite en quatre saisons!
Sur la pelouse, on pourrait aussi assister à un duel fratricide: le défenseur français Lucas Hernandez (22 ans) est attendu comme titulaire avec les "Colchoneros", tandis que son cadet Theo (20 ans) n'est pas un premier choix avec le Real.
Avec la réception de Leganés samedi, le FC Barcelone peut entrer dans l'histoire du Championnat d'Espagne s'il enchaîne une 38e journée d'affilée sans défaite, égalant le record espagnol, détenu par la Real Sociedad (1979-1980).
Depuis une défaite 2-0 à Malaga en avril 2017, le Barcelone de Luis Enrique (7 journées) puis Ernesto Valverde (30 journées) n'a plus perdu la moindre rencontre.
Cette série record lancerait les Catalans vers un autre jalon mythique: tenter d'achever la saison invaincus, ce qu'aucune équipe de Liga n'a réussi dans l'ère moderne, près d'un siècle après l'Athletic Bilbao (1929-1930) et le Real Madrid (1931-1932).
Vainqueur de l'AS Rome mercredi (4-1) mais sans brio, le Barça espère aussi se montrer plus séduisant samedi au Camp Nou dans le sillage de Messi.
Le week-end paraît propice aux Catalans: un faux pas de l'Atlético peut les rapprocher du titre, avec le rêve d'un nouveau triplé Liga-Coupe-C1, comme en 2009 et 2015.
"Nous n'abordons pas la Liga comme si elle était déjà gagnée, en aucun cas. Nous voulons nous battre jusqu'au bout", a néanmoins prévenu Ernesto Valverde.
Neuf points entre le premier et le deuxième pour le titre, quinze points entre le quatrième et le cinquième pour la C1, sept points entre le 17e et le premier relégable... Tout semble joué plus tôt que prévu dans cette Liga.
Mais il reste un étage à suspense: celui pour les cinquième et sixième places, qualificatives pour l'Europa League. La septième peut l'être aussi en fonction du vainqueur de la finale de Coupe du Roi Barcelone-Séville le 21 avril.
De Villarreal (5e, 47 pts) à Getafe (11e, 39 pts), tout le monde peut prétendre à tout. Et la bataille s'annonce acharnée!