-
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
-
Pékin "en alerte" après la traversée du détroit de Taïwan par un navire japonais
-
Les frappes israéliennes au Liban se poursuivent: Tel-Aviv rejette un appel international au cessez-le-feu
-
Nouvelles frappes israéliennes sur le Liban au lendemain d'une journée meurtrière
-
La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
Dans un communiqué, M. Ban a fait part de sa "reconnaissance envers tous ceux qui ont contribué à (cette) libération en toute sécurité" de ces observateurs de la Force de l'observation du désengagement sur le Golan (FNUOD), chargée depuis 1974 de faire respecter un cessez-le-feu entre Israël et la Syrie. Le Golan est occupé en grande partie par Israël et a appelé tous les Syriens à respecter "la liberté de circulation" du personnel des Nations unies.
Les rebelles de "la Brigade des martyrs de Yarmouk" avaient revendiqué mercredi l'enlèvement des observateurs et réclamé un retrait de l'armée syrienne de la région, avant de se contenter de demander un arrêt des bombardements pour que les Casques bleus puissent quitter le pays en sécurité.
Il s'agissait du premier enlèvement de ce genre depuis le début du conflit en Syrie il y a près de deux ans.
Sur le terrain, les violences, qui avaient fait 146 morts vendredi, n'avaient pas baissé d'intensité samedi. Des combats avaient lieu dans les localités voisines de Zamalka et Aïn Tarma, de même qu'aux abords du camp de réfugiés palestiniens de Khan al-Chih et de la ville de Droucha, à l'ouest de Damas.
Depuis des mois, l'armée bombarde les banlieues de Damas qui constituent la base arrière de la rébellion, afin de repousser les insurgés qui s'approchent de la capitale.
Dans l'est du pays, des combattants rebelles se sont emparés à la périphérie de Deir Ezzor de la base 113. Dimanche, de violents combats secouaient le quartier de Baba Amr dans la ville syrienne de Homs (centre), un an après la reprise de cet ex-bastion rebelle par l'armée, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). En bientôt deux ans, le conflit, déclenché par une contestation pacifique qui s'est ensuite militarisée face à la répression, a fait plus de 70.000 morts, un million de réfugiés et des millions de déplacés selon l'ONU, et aucune issue ne semble en vue.