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La Lettre s’attèle ensuite à examiner l’accord d’association Maroc-UE, et les perspectives d’avenir. Les principaux objectifs de cet accord d’association entré en vigueur en 2000, pour être totalement opérationnel depuis le 1er mars dernier, visent l’instauration d’une zone de libre-échange, le renforcement de la coopération économique et financière entre les deux parties, le développement de la coopération sociale et culturelle et la mise en place d’un dialogue politique régulier. La Lettre du CMC se demande néanmoins si cet accord permettra pour autant de dépasser la logique sous-entendue d’assistance pour réaliser les conditions d’un partenariat qui soit davantage fondé sur des droits et obligations réciproques. L’enjeu est de taille. Pour en apprécier l’importance, il convient de rappeler quelques chiffres significatifs qui traduisent les liens étroits qui lient le Maroc à l’Europe. Le volume global des échanges commerciaux entre le Maroc et l’UE se situent aux alentours de 62% (60% des importations et plus de 70% des exportations). Les IDE au Maroc en provenance de l’UE atteignent 70% et la communauté installée en Europe est estimée à plus de 2 millions d’individus. La publication s’intéresse ensuite à l’accord de pêche Maroc-UE. Les motifs politiques à l’origine du rejet du protocole de pêche, entre le Maroc et l’UE, sont regrettables. La prorogation d’une année de l’accord qui permettait, notamment, à quelque 125 navires de l’UE d’opérer dans les eaux du Maroc a été bloquée en décembre 2011 par les eurodéputés. Parmi ces derniers, certains autoproclamés défenseurs des droits usurpés des populations du Sud, estiment que l’accord ne prend pas suffisamment en considération les intérêts de la population du Sahara. La modique contrepartie financière annuelle européenne de 36.1 millions d’euros ne pouvait rivaliser avec les investissements lourds de mise à niveau, que le Maroc réserve à ses provinces sahariennes, pour remédier à un sous-équipement manifeste révélé au lendemain du retrait colonial. La publication s’intéresse enfin à la stratégie d’intégration que pourrait mettre en œuvre le Maroc vis-à-vis du marché intérieur européen. En effet, après la déconvenue de l’accord de pêche, le partenariat Maroc-UE vient d’être relancé avec la ratification de l’ALE portant sur les produits agricoles mais aussi avec les nouvelles perspectives qu’offre le « Statut avancé ». Alors que sur le plan politique, des avancées notables ont été réalisées ces dernières années avec l’instauration de mécanisme de dialogue et de concertation, le partenariat économique semble, en revanche, marquer une certaine lenteur avec des situations contrastées selon les secteurs. L’intégration du marché intérieur européen reste par conséquent tributaire de la convergence progressive vers l’acquis communautaire et l’adoption d’un accord de libre-échange approfondi et global.