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John DeCicco, maître de conférences à la School of Natural Resources and Environment de l'Université du Michigan, n'est pas un adversaire des carburants alternatifs et des véhicules électriques. Mais il estime que le moyen le plus économiquement efficace de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les prochaines années est de continuer à améliorer l'efficacité du moteur à combustion. Et le potentiel est d'après lui considérable à condition de faire de l'efficacité énergétique la priorité avant la puissance et d'adopter des systèmes électroniques bien plus «intelligents» pour nos automobiles.
Dans une étude publiée par The Energy Foundation, DeCicco identifie les tendances qui poussent déjà le monde automobile vers de plus en plus d'équipements de confort et de loisirs dans les véhicules comme l'internet à bord et de moins en moins vers la puissance des moteurs, les moteurs V8 étant en voie de disparition même aux Etats-Unis.
Au fur et à mesure que les voitures offrent plus de services aux passagers, elles doivent aussi devenir «plus intelligentes» sous le capot. Réduire la taille des moteurs et le poids des véhicules est le moyen le plus évident d'augmenter l'efficacité énergétique. Une baisse de 10% du poids d'un véhicule augmente de 6,5% son efficacité énergétique. La récupération de l'énergie au freinage et l'utilisation de moteurs hybrides augmentent encore cette efficacité d'un cran.