-
Un garçon retrouvé vivant après cinq jours dans un parc truffé de lions
-
Le village de Jimmy Carter, "Carterpuri", entre nostalgie et tristesse
-
Une étude ravive le débat houleux sur l'ajout de fluor dans l'eau courante
-
Dubaï parmi les 10 meilleures villes au monde pour la deuxième année consécutive
-
Garzon, petit village d'Uruguay apparu sur la carte de l'art international
Dans cette étude, les chercheurs du département psychologie de l'université du Québec, à Montréal, ont demandé à des volontaires d'identifier des séries de visages.
Ils devaient définir si des visages androgynes étaient plutôt masculins ou féminins. Les visages ayant des sourcils bas et des lèvres serrés, des expressions de colère, étaient souvent considérés comme masculins. A l'inverse, des visages souriant et aux sourcils relevés étaient souvent considérés comme féminins.
Lors d'une deuxième étude, les chercheurs ont utilisé des visages d'hommes et de femmes exprimant différentes expressions : la joie, la colère, la peur ou une expression neutre. Les volontaires ont identifié les visages masculins plus rapidement que les visages féminins.
Ils ont aussi éprouvé des difficultés à identifier les visages féminins ayant des expressions colériques.
"Cette étude démontre l'association très forte liant des visages masculins et des expressions de colère, ainsi que celle liant des visages féminins et des expressions de joie.
Ces liens sont si forts qu'ils peuvent influencer le sexe d'une personne quand elle est observée brièvement", explique Ursula Hess, chercheuse ayant participé à l'étude.
Par ailleurs, des attributs liés à une tête masculine, un front haut, des mâchoires carrées et des sourcils plus fins sont souvent associés à la domination. A l'inverse, des traits liés à la féminité, un visage rond avec des grands yeux, sont souvent associés à un comportement considéré comme chaleureux.
Les chercheurs suggèrent donc qu'il n'est pas aisé pour un homme de paraître chaleureux et attentionné et pour une femme d'être perçue comme dominante.