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Accablants. Les témoignages rapportés ce jeudi soir dans l’émission « Grand angle» ont de nouveau dévoilé le vrai visage d’une entité mandatée par ses maîtres à provoquer et perdurer un conflit aux desseins géostratégiques avérés. Le détournement de la crise algérienne continue ainsi de camoufler ce qui se passe vraiment en Algérie.
Les témoignages accablants viennent de mettre à nu le stratagème du Polisario, au cours des cinq dernières années. Ce dernier s’est appuyé sur une thèse farfelue, à savoir élargir la mission de la MINURSO, pour englober le contrôle des droits humains dans les provinces du Sud. L’élément déclencheur n’est autre que l’organisation de manifestations et la provocation des forces de sécurité dans les différentes zones, notamment à Laâyoune. Le reste était une simple question de propagande d’images, souvent fabriquées de toutes pièces.
Pour Bachir Dkhil, l’un des fondateurs du Polisario, l’actuel patron du Polisario a toujours été à la solde de ses maîtres algériens. Il rappelle, à cet effet, l’incident qui allait connaître la mort du premier dirigeant du Front, suite à la réunion de ses membres et aux événements de Tan Tan, Mustapha El Ouali. Brahim Ghali qui était au courant du plan concocté par les généraux algériens a prétendu qu’il était malade et s’était abstenu de prendre part à l’attaque menée contre la Mauritanie. Tout le monde connaît ce qui s’est bien passé. Le Polisario n’était plus maître de ses décisions et sa ligne politique allait changer radicalement.
Le témoignage de Dahi Guay, figure connue dans les camps en tant que membre fondateur du Polisario, n’est pas uniquement une accusation contre les tortionnaires de Tindouf, mais donne la preuve de l’implication de Ghali dans la torture des opposants. A Rachid comme à Rabouni, Ghali était craint par les prisonniers, à cause de son sadisme inqualifiable. Mahfoud Bouamoud reconnaît personnellement ses geôliers et ne craint plus personne, affichant devant les caméras du monde entier les brûlures de mégots que leur infligeait le tortionnaire Brahim Ghali. Et ce n’est pas Najab, l’ancien pilote, ancien prisonnier des camps de Tindouf, qui dira le contraire. « Rien ne se passait aux camps notamment dans les deux grandes prisons, Rachid et Rabouni, sans que Brahim Ghali ne soit mis au courant », confie-t-il.
Pour un autre, la situation des droits humains est tout simplement déplorable. «Nous étions détenus à Rachid, une prison qui a vu mourir plus de trente personnes pour sa construction, mais aussi à Dhaibya, Sleibat, Guerat Oula, Lhanafi et Dakhla…on avait fait toutes les prisons », raconte cet homme, accompagné d’un autre détenu.
Mohamed Mouloud Chouiar (13 ans de détention), Mahfoud Bouamoud (16 ans de détention), Khattou Lghazal (2 ans de détention) et Salek Lmekzad (30 ans de détention), quelques rescapés de l’enfer des camps. L’activiste Dahi Guay (6 ans de détention) en sait beaucoup, puisqu’il s’est investi à la faveur d’une association pour enquêter sur les actes barbares du Polisario.