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Notons que les chiffres publiés par l'AAP correspondent au chiffre d'affaires des éditeurs (vente directe, via des sites, aux libraires) et pas au total des ventes de détail. L'AAP s'appuie sur les données mensuelles communiquées par environ 1.200 éditeurs aux Etats-Unis (les données annuelles s'appuient sur un échantillon plus important).
L'explosion des ventes d'e-books aux Etats-Unis s'est produite entre 2009 et 2012. Sur la seule année 2012, elles ont progressé de 41%, toujours selon l'AAP. De 1% du chiffre d'affaires des éditeurs sur le segment "consommation", les e-books ont vu leur part passer à 22,8% l'an dernier. "Maintenant que la lecture dématérialisée est une option comme une autre, le marché a commencé à se stabiliser. (...) Les acheteurs de livres trouvent toujours des raisons d'acheter des livres imprimés tout en consommant quotidiennement du contenu digital", a commenté à l'AFP Tina Jordan, vice-présidente de l'AAP. "Les éditeurs veulent donner le choix aux lecteurs ; pas seulement de ce qu'ils lisent, mais de la manière dont ils le lisent", a-t-elle ajouté.
La jeune société d'édition en ligne Oyster, qui ambitionnait de devenir le "Netflix des e-books" (du nom de la plateforme de films et séries en ligne), a annoncé lundi qu'elle allait progressivement fermer ses portes. Lancée en 2013, Oyster proposait un accès total à son catalogue de livres moyennant un abonnement de 9,95 dollars par mois. La concurrence des géants du secteur, Amazon, Apple, Google ou Barnes & Noble, lui a été fatale. Un porte-parole a indiqué au site spécialisé dans les informations sur le secteur technologique que plusieurs membres de l'équipe avaient été embauchés par Google.