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«A ce titre, je vous prie de bien vouloir informer les sociétés de transport adhérentes à votre organisme de la rupture du stock desdites autorisations, afin de prendre les précautions nécessaires», lit-on dans cette lettre.
Dans une déclaration à Libé, Saouir Mansouri, président de la Fédération démocratique du transport national et international a tiré la sonnette d’alarme et demandé aux responsables marocains d’assumer leurs responsabilités face à cette crise. Car, selon lui, le secteur du transport international routier des marchandises entre le Maroc et l’Espagne sera paralysé à partir du 7 du mois courant si ces responsables ne prennent pas ce dossier à bras-le-corps et ne font pas pression sur la partie espagnole pour trouver une solution à cette situation. Laquelle ne porte pas seulement atteinte aux intérêts des transporteurs des marchandises, mais également aux exportateurs des produits agricoles.
Selon notre source, le transport international routier des marchandises entre le Maroc et l’Espagne est réglementé par une convention bilatérale selon laquelle chaque partie bénéficie de 25.000 autorisations annuelles, mais la partie marocaine a consommé l’intégralité de ce stock d’autorisations en juin dernier. Ce qui est, à ses yeux, tout à fait normal, vu le nombre élevé de sociétés de transport international routier des marchandises par rapport au nombre limité des autorisations.
«Ce ne sont pas les transporteurs qui vont régler ce problème. Il faut l’intervention des politiques, notamment les départements du Transport et des Affaires étrangères », a-t-il martelé.
Dans une déclaration à Libé, le secrétaire d’Etat chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif, s’est montré rassurant en affirmant que des négociations entre Rabat et Madrid sont en cours en vue de mettre un terme à cette situation. Ce qui laisse entendre que la partie espagnole fait montre d’intransigeance et qu’elle refuse de régler le problème de fond.
Il convient de rappeler qu’en juin dernier, les transporteurs routiers avaient menacé, selon le site d’information 360, «de faire grève au port de Tanger-Med et d’empêcher les Espagnols de passer les frontières marocaines comme réponse au traitement qui leur a été infligé par l’Espagne». D’après la même source, cette tension a éclaté lorsque les Espagnols ont refusé «d’actualiser le nombre des autorisations accordées au Royaume en leur adjoignant un contingent qui correspond au volume de l’activité afin d’instaurer un principe de réciprocité vu que les opérateurs espagnols profitent d’un mode de transport qui ne consomme pas autant d’autorisations».
Mohamed Najib Boulif, précise-t-on, a été contraint de se rendre dans ce pays pour rencontrer son homologue espagnol.
D’après la même source, cette visite « a permis d’accorder aux transporteurs marocains 5000 autorisations supplémentaires pour passer les frontières espagnoles, le temps que les deux parties arrivent à trouver une solution définitive au problème ». Mais cet accord n’a réglé que momentanément la situation qui nécessite, selon le ministre marocain, une révision de fond en comble de la convention bilatérale comme le souhaitent les professionnels marocains.
Tracas d’ici et d’ailleurs
Par ailleurs, Abdellah Hamouchi a affirmé que la localité frontalière de Guergarate, située entre le Maroc et la Mauritanie, ne dispose pas d’un centre de santé.
«Il est impensable que ce poste frontalier entre le Maroc et la Mauritanie ne soit pas doté d’un centre de santé pour dispenser les soins nécessaires notamment aux chauffeurs de camions qui transitent quotidiennement par ce poste», a-t-il mis en avant. Et de souligner : «On a enregistré ces derniers jours des cas de fièvre chez certains chauffeurs, et on a été obligé de les transporter à Dakhla pour les soigner. Nous exhortons les responsables à régler ce problème dans les prochains mois». Hamouchi a ajouté que l’Association «Minbar du conducteur professionnel» dont le siège est à Dakhla a adressé une lettre dans ce sens au secrétaire d’Etat chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif.
Il a estimé que le nombre de camions transportant fruits et légumes vers la Mauritanie, le Mali et le Burkina Faso et qui traversent le poste de Guergarate s’élève à plus de 250 véhicules par jour.