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Dans des terrains de proximité, des plages ou dans les rues, les jeunes footballeurs de quartiers tiennent à organiser les "tournois de Ramadan", un véritable moyen de loisir et de distraction et une occasion de s'initier à la pratique sportive en général et du football en particulier.
Dans une déclaration à la MAP, Mohamed Doubaj, ancien entraîneur d'équipes de quartiers à Settat, a confié que sa participation à ces tournois s'explique par son amour pour le football et pour son équipe de quartier, qualifiant ces tournois d'occasion propice pour tisser des liens d'amitié. Et d’ajouter que les jeunes joueurs tentent d’offrir un beau spectacle au public sachant que c’est également une occasion pour plusieurs d’entre eux de se distinguer.
De son côté, Hicham Mebraz, qui joue dans un club de quartiers de la ville, a souligné que son appartenance au tissu associatif lui permet de participer à des tournois aux niveaux local et régional en plus de bénéficier d'initiatives lancées par le ministère de la Jeunesse et des Sports, indiquant que les tournois de Ramadan revêtent un aspect spécial vu l'engouement qu'ils suscitent.
Mebraz a déploré le niveau d'organisation, ce qui impacte négativement, selon lui, la qualité du jeu des équipes et entrave le processus d'encadrement et de formation.
L'engouement pour les tournois de quartiers ne se limite pas aux jeunes mais touche également d'autres catégories d'âge. C’est le cas d’El Marrakchi El Hachimi, 60 ans, dont les souvenirs en tant que joueur remontent à l'époque lors de laquelle il jouait avec l'équipe du quartier Sidi Abdelkrim de Settat.
M. El Merrakchi habite près du stade qu'il fréquentait et qui, selon lui, ne draine plus le même nombre public qu’auparavant.
De nos jours, plusieurs stades ont disparu pour céder la place aux bâtiments et aux immeubles, déplore-t-il, notant que l'organisation des tournois de quartiers ne doit pas se limiter au seul mois de Ramadan, mais avoir lieu tout au long de l'année.