Des sanctions plus sévères doivent être prises pour faire cesser les tacles violents "à la limite de la criminalité", a déclaré jeudi, Michel D'Hooghe, membre du comité exécutif de la Fifa.
"J'ai fait un montage de tacles violents qui ont eu des conséquences dramatiques pendant les deux ou trois dernières années dans les plus importantes compétitions internationales"""", a-t-il dit au cours d'une conférence, à Londres.
"Je n'ose pas vous le montrer, cela vous couperait l'appétit. C'est terrible. Il faut que ça cesse." Michel D'Hooghe a fait cette intervention quatre jours après l'agression du Néerlandais Nigel de Jong sur Hatem Ben Harfa qui a envoyé le Français à l'hôpital avec une fracture de la jambe pendant un match Manchester City-Newcastle.
Nigel de Jong a été suspendu par l'équipe nationale des Pays-Bas mais n'a pas été sanctionné par l'arbitre.
Michel D'Hooghe, qui est également président de la commission médicale de la Fifa, s'est engagé à faire campagne pour un durcissement des sanctions contre le jeu dangereux.
"Mon vœu est que cette brutalité parfois à la limite de la criminalité sur le terrain soit exclue dans l'intérêt de nos joueurs et du beau jeu de football", a-t-il dit, rapporte Reuters.
"Si un joueur se permet de briser la carrière d'un collègue qui porte un autre maillot, comment peut-on accepter qu'il revienne sur le terrain après deux semaines ?", a-t-il ajouté.
"Je pense qu'il faut sanctionner de tels actes très, très sévèrement et cela signifie une longue, longue suspension."
Par ailleurs, Newcastle ne cherchera pas un remplaçant à Hatem Ben Arfa lors du mercato d'hiver, a déclaré jeudi l'entraîneur Chris Hughton.
"Je suis déçu d'avoir perdu un joueur de la qualité d'Hatem, mais il ne faut pas réagir avec excès à une blessure qui touche un groupe très fort. Il n'y aura pas de nouveau joueur en janvier", a-t-il dit sur le site du club anglais.