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Pour Allal Belarbi, membre du bureau exécutif de la CDT, cette rencontre a été l’occasion pour évoquer les nombreuses régressions enregistrées à tous les niveaux depuis l’investiture de ce gouvernement et débattre de la rentrée sociale marquée par l’attitude irresponsable du gouvernement. Celui-ci persiste, en effet, par sa politique à porter atteinte aux acquis sociaux de la classe ouvrière, et ignorer ses revendications et paupériser les citoyens à travers les hausses successives des prix et le système d’indexation dont il prévoit la mise en vigueur.
L’attaque, sans précédent, du gouvernement contre les libertés syndicales, la fermeture de la porte à tout dialogue, que ce soit national ou sectoriel, l’absence de volonté pour résoudre les conflits et le fait de laisser de nombreuses questions en suspens, constituent une réelle menace pour la situation sociale et pour toutes les composantes de la société et illustrent de manière irréfutable le peu de cas que fait le gouvernement des problèmes de la classe ouvrière, a-t-il tenu à préciser.
Tout en exprimant sa crainte de voir la situation dégénérer, Allal Belarbi a fait savoir que les membres de la commission permanente conjointe des deux centrales ont débattu des moyens efficients et des actions concrètes à même de sortir de cette impasse. Il a également émis le vœu de voir le gouvernement prendre des mesures urgentes en vue d’apaiser les tensions.
Pour sa part, Abdelouahed Benchrifa, membre du bureau exécutif de la FDT, a tenu à préciser que c’est la première réunion tenue en cette rentrée sociale et s’inscrit dans le cadre de la coordination et la concertation entre les deux centrales, et ce pour défendre au mieux les intérêts des classes laborieuses et faire face à la politique désastreuse et antisociale du gouvernement actuel.
Les membres de ladite commission se sont longuement penchées sur le bilan social de l’année dernière qui, malheureusement, ne comportait rien de probant, et ce à tous les niveaux, a-t-il fait savoir.
Tout en soulignant que le gouvernement a réussi dans sa mission de vider le dialogue social de son essence et de bafouer les libertés syndicales, il a fait constater que rares sont les secteurs qui sont épargnés par une grogne sociale qui a de plus en plus tendance à se généraliser. Et ce ne sont pas les raisons qui manquent, mais l’Exécutif semble faire fi de ces revendications légitimes.
Les deux parties ont convenu de se retrouver au cours de la semaine prochaine pour approfondir leur débat et pour décider, en commun accord, des mesures et actions militantes à prendre en vue de faire face à la situation actuelle qui risque de se détériorer davantage si rien de concret n’est entrepris par le gouvernement.