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Le box-office nord-américain a été meurtrier pour beaucoup de films dans lesquels les studios avaient pourtant placé beaucoup d'espoir.
Le bal a été ouvert le 31 mai par "After Earth", qui a péniblement amassé 59 millions de dollars en Amérique du Nord, pour un budget de plus de 130 millions de dollars (hors dépenses de marketing).
Ont suivi "White house down" (150 millions de dollars de budget, 68 millions de recettes), "The Lone Ranger" (250 millions pour le tournage, 81 millions pour le tiroir-caisse), "Pacific Rim" (180 millions investis pour 72 millions récoltés) et, dernier en date, "RIPD Brigade fantôme", qui n'a engrangé que 15 millions de dollars depuis sa sortie, pour un coût de 180 millions.
A croire que Steven Spielberg avait vu juste, quand il avait prédit en juin qu'il y allait y avoir "une grosse crise" du système actuel de production. "Il va y avoir une implosion quand trois, quatre, voire six films à gros budget vont faire un four", avait-il dit.
Kathryn Arnold, productrice et experte de l'industrie hollywoodienne, attribue en partie ces échecs à la médiocrité de ces superproductions.
"Les studios essaient d'atteindre l'audience la plus large possible et croient parfois qu'il doivent simplifier l'histoire et multiplier les scènes d'action pour séduire le public non anglo-saxon", explique-t-elle à l'AFP.