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Les sportifs professionnels et amateurs auraient des capacités visuelles, perceptives et cognitives plus rapides que les étudiants non sportifs, selon une étude canadienne.
Que ceux qui disent que les sportifs ont tout dans les jambes et rien dans la cervelle se rhabillent. Une expérience menée par des chercheurs canadiens montre qu’en matière d’acuité visuelle, les athlètes coiffent au poteau les pros du bachotage.
Les scientifiques ont comparé l’activité cérébrale de 275 athlètes (102 professionnels et 173 amateurs) à celle de 33 étudiants. Ces sportifs professionnels comptaient des joueurs de foot, de hockey et de rugby.
Tous les participants ont été soumis à 15 reprises à un exercice de visualisation de séries d’objets neutres qui bougeaient à des vitesses différentes, de manière aléatoire et en trois dimensions.
Les chercheurs ont découvert au cours de l’expérience que le fonctionnement cognitif des sportifs était supérieur aux étudiants. "Nous avons constaté que les athlètes professionnels étaient en mesure de traiter les scènes visuelles beaucoup mieux que les athlètes amateurs, qui à leur tour ont mieux réussi que les étudiants" non sportifs, explique Jocelyn Faubert, auteur de l’étude et professeur à l’école d’optométrie de l’Université de Montréal.
Le cerveau des sportifs pros et amateurs serait-il donc mieux entraîné que celui des non sportifs ? En tout cas, les premiers auraient une faculté de concentration visuelle leur permettant d’améliorer leur capacité d’apprentissage. Autre constat, les athlètes entraînés auraient un cortex plus épais, ce qui faciliterait leur perception visuelle et leur interprétation des mouvements abstraits.
Que ceux qui disent que les sportifs ont tout dans les jambes et rien dans la cervelle se rhabillent. Une expérience menée par des chercheurs canadiens montre qu’en matière d’acuité visuelle, les athlètes coiffent au poteau les pros du bachotage.
Les scientifiques ont comparé l’activité cérébrale de 275 athlètes (102 professionnels et 173 amateurs) à celle de 33 étudiants. Ces sportifs professionnels comptaient des joueurs de foot, de hockey et de rugby.
Tous les participants ont été soumis à 15 reprises à un exercice de visualisation de séries d’objets neutres qui bougeaient à des vitesses différentes, de manière aléatoire et en trois dimensions.
Les chercheurs ont découvert au cours de l’expérience que le fonctionnement cognitif des sportifs était supérieur aux étudiants. "Nous avons constaté que les athlètes professionnels étaient en mesure de traiter les scènes visuelles beaucoup mieux que les athlètes amateurs, qui à leur tour ont mieux réussi que les étudiants" non sportifs, explique Jocelyn Faubert, auteur de l’étude et professeur à l’école d’optométrie de l’Université de Montréal.
Le cerveau des sportifs pros et amateurs serait-il donc mieux entraîné que celui des non sportifs ? En tout cas, les premiers auraient une faculté de concentration visuelle leur permettant d’améliorer leur capacité d’apprentissage. Autre constat, les athlètes entraînés auraient un cortex plus épais, ce qui faciliterait leur perception visuelle et leur interprétation des mouvements abstraits.