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C’est labonne nouvelle de cette période marquée par une conjonctureéconomique internationale particulièrement difficileinduite par la pandémie du coronavirus.
Alors que la crise sanitaire continue à mettre à rude épreuve des pans entiers de l’économie mondiale, l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a notédes signes d’une reprise du secteur touristique à l’échelle internationale.Grâce à l’intervention «prompte et vigoureuse» des gouvernements du monde face au défi du Covid-19,ce secteur semble en effet enfin repartir.
« Les gouvernements du monde entier ont réagi rapidement et avec force pour atténuer l’impact du Covid-19 sur leurs secteurs du tourisme », a relevé l’institution spécialisée des Nations unies pour le tourisme dans une récente étude.
La relance de ce secteur, considéré comme un important pourvoyeur d’emplois et un pilier de la croissance économique dans de nombreux pays à vocation touristique, devrait profiter à bien des égards au Maroc dont le tourismea gravement étéfrappé par la pandémie du Covid-19.
A rappeler que ce secteur occupe une place primordiale dans l'économie nationale, « en tant que contributeur de taille au développement de celle-ci, représentant environ 7% du produit intérieur brut, avec plus d'un demi-million d'employés », adéclaré, vendredi 19 juin dernier à Rabat, le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, cité par la MAP, lors d’une rencontre consultative avec les opérateurs du secteur.
Soulignons également quece secteur « génère 80 milliards de devises et 125 milliards de dirhams de recettes », comme l’a relevé Hassan Bargach, le président du Conseil régional du tourisme (CRT) de Rabat-Salé-Kénitra, dans un entretien à la MAP.
Pour le secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, il ne fait aucun doute que « la détermination des gouvernements à soutenir le tourisme et maintenant à le faire redémarrer témoigne de l’importance du secteur ».
Etant donné que le tourisme apporte une contribution considérable aux moyens d’existence et à la croissance économique dans de nombreux pays, particulièrement dans les pays en développement,le SG de l’OMTa jugé qu’«il est donc vital d’assurer une reprise du tourisme au bon moment et de manière responsable».
Il est à noter que la forme la plus répandue du dispositif gouvernemental de relance à l’échelle de toute l’économie était celle des incitations fiscales, notamment l’exonération ou le report du paiement des taxes (TVA, impôt sur les sociétés, etc.), a constaté l’OMT dans un communiqué rappelant qu’il a exhorté les gouvernements et les organisations internationales à élever le tourisme au rang de priorité.
L’agence a aussiconstatéla fourniture d’une assistance économique d’urgence et d’aides aux entreprises. Ce, « grâce à des mesures monétaires comme les lignes spéciales de crédit à taux réduits, de nouveaux régimes de prêts et des garanties bancaires d’Etat pour faire face aux difficultés de trésorerie », a-t-elle relevé dans une note de synthèse sur le tourisme et le Covid-19.
Selon la même source,« ces politiques sont complétées par un troisième pilier destiné à protéger les millions d’emplois menacés, implanté dans de nombreux pays sous forme d’aménagements tels qu’une exonération ou une réduction des prélèvements sociaux, des subventions salariales ou des mécanismes d’appui spéciaux pour les travailleurs indépendants ».
Dans son rapport, l’institution spécialisée des Nations unies a également assuréque les petites entreprises, soit 80 % de la filière touritique, reçoivent une assistance ciblée dans de nombreux pays.
S’agissant du Maroc, rappelons queplusieurs mesures ont été instaurées par le Comité de veille économique (CVE) afin d’aider les entreprises du secteur à surmonter l’impact économique du coronavirus.
Comme nous l’avons relayé dans une de nos précédentes éditions, il s’agit essentiellement du report ou de la suppression des charges sociales (CNSS et CIMR), des dégrèvements d’impôt (IR, IS et TVA), pour toute la période de la crise, du report des échéances bancaires de 12 mois, du maintien des lignes de crédit et de l’ouverture des lignes d’emprunts sur 12 mois avec réduction du taux d’intérêt à 2% pour cette période.
A souligner qu’en plus d’examiner de plus près toutes les mesures spécifiques pour le tourisme mises en place dans les pays, la note de synthèse « donne des exemples de mesures budgétaires et monétaires, d’initiatives pour protéger les emplois et promouvoir la formation et l’acquisition de compétences, de travaux de veille du marché et de partenariats public-privé, ainsi que de politiques pour le redémarrage du tourisme ».
Dans le cadre de l’étude ainsi réalisée pour la note de synthèse, il est indiqué que sur les 220 pays et territoires passés en revue au 22 mai, 167 ont signalé avoir pris des mesures pour atténuer les effets de la crise. A en croire l’OMT, 144 d’entre eux ont adopté « des politiques budgétaires et monétaires et 100 ont pris des mesures spécifiques pour soutenir les emplois et la formation, dans le tourisme et dans d’autres secteurs économiques clés ».
Alors que la crise sanitaire continue à mettre à rude épreuve des pans entiers de l’économie mondiale, l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a notédes signes d’une reprise du secteur touristique à l’échelle internationale.Grâce à l’intervention «prompte et vigoureuse» des gouvernements du monde face au défi du Covid-19,ce secteur semble en effet enfin repartir.
« Les gouvernements du monde entier ont réagi rapidement et avec force pour atténuer l’impact du Covid-19 sur leurs secteurs du tourisme », a relevé l’institution spécialisée des Nations unies pour le tourisme dans une récente étude.
La relance de ce secteur, considéré comme un important pourvoyeur d’emplois et un pilier de la croissance économique dans de nombreux pays à vocation touristique, devrait profiter à bien des égards au Maroc dont le tourismea gravement étéfrappé par la pandémie du Covid-19.
A rappeler que ce secteur occupe une place primordiale dans l'économie nationale, « en tant que contributeur de taille au développement de celle-ci, représentant environ 7% du produit intérieur brut, avec plus d'un demi-million d'employés », adéclaré, vendredi 19 juin dernier à Rabat, le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, cité par la MAP, lors d’une rencontre consultative avec les opérateurs du secteur.
Soulignons également quece secteur « génère 80 milliards de devises et 125 milliards de dirhams de recettes », comme l’a relevé Hassan Bargach, le président du Conseil régional du tourisme (CRT) de Rabat-Salé-Kénitra, dans un entretien à la MAP.
Pour le secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, il ne fait aucun doute que « la détermination des gouvernements à soutenir le tourisme et maintenant à le faire redémarrer témoigne de l’importance du secteur ».
Etant donné que le tourisme apporte une contribution considérable aux moyens d’existence et à la croissance économique dans de nombreux pays, particulièrement dans les pays en développement,le SG de l’OMTa jugé qu’«il est donc vital d’assurer une reprise du tourisme au bon moment et de manière responsable».
Il est à noter que la forme la plus répandue du dispositif gouvernemental de relance à l’échelle de toute l’économie était celle des incitations fiscales, notamment l’exonération ou le report du paiement des taxes (TVA, impôt sur les sociétés, etc.), a constaté l’OMT dans un communiqué rappelant qu’il a exhorté les gouvernements et les organisations internationales à élever le tourisme au rang de priorité.
L’agence a aussiconstatéla fourniture d’une assistance économique d’urgence et d’aides aux entreprises. Ce, « grâce à des mesures monétaires comme les lignes spéciales de crédit à taux réduits, de nouveaux régimes de prêts et des garanties bancaires d’Etat pour faire face aux difficultés de trésorerie », a-t-elle relevé dans une note de synthèse sur le tourisme et le Covid-19.
Selon la même source,« ces politiques sont complétées par un troisième pilier destiné à protéger les millions d’emplois menacés, implanté dans de nombreux pays sous forme d’aménagements tels qu’une exonération ou une réduction des prélèvements sociaux, des subventions salariales ou des mécanismes d’appui spéciaux pour les travailleurs indépendants ».
Dans son rapport, l’institution spécialisée des Nations unies a également assuréque les petites entreprises, soit 80 % de la filière touritique, reçoivent une assistance ciblée dans de nombreux pays.
S’agissant du Maroc, rappelons queplusieurs mesures ont été instaurées par le Comité de veille économique (CVE) afin d’aider les entreprises du secteur à surmonter l’impact économique du coronavirus.
Comme nous l’avons relayé dans une de nos précédentes éditions, il s’agit essentiellement du report ou de la suppression des charges sociales (CNSS et CIMR), des dégrèvements d’impôt (IR, IS et TVA), pour toute la période de la crise, du report des échéances bancaires de 12 mois, du maintien des lignes de crédit et de l’ouverture des lignes d’emprunts sur 12 mois avec réduction du taux d’intérêt à 2% pour cette période.
A souligner qu’en plus d’examiner de plus près toutes les mesures spécifiques pour le tourisme mises en place dans les pays, la note de synthèse « donne des exemples de mesures budgétaires et monétaires, d’initiatives pour protéger les emplois et promouvoir la formation et l’acquisition de compétences, de travaux de veille du marché et de partenariats public-privé, ainsi que de politiques pour le redémarrage du tourisme ».
Dans le cadre de l’étude ainsi réalisée pour la note de synthèse, il est indiqué que sur les 220 pays et territoires passés en revue au 22 mai, 167 ont signalé avoir pris des mesures pour atténuer les effets de la crise. A en croire l’OMT, 144 d’entre eux ont adopté « des politiques budgétaires et monétaires et 100 ont pris des mesures spécifiques pour soutenir les emplois et la formation, dans le tourisme et dans d’autres secteurs économiques clés ».