-
Emission conjointe de deux timbres-poste célébrant les relations historiques entre le Maroc et le Portugal
-
Interpellation à Tanger d’un ressortissant portugais faisant l’objet d’une notice rouge d’Interpol
-
Mimoun Azzouz, une compétence marocaine au service de la thérapie génique au Royaume-Uni
-
Un Marocain primé au Salon international des inventions d'Adana
-
Les produits du terroir marocains, vedettes des "Rencontres de la diplomatie culinaire France-Maroc"
Les protestataires justifiaient leur action pour n’avoir été ni prévenus de l’accident d’un jeune homme de 24 ans, ni du décès de ce dernier, victime d’une embardée d’une moto alors qu’il se trouvait sur un trottoir et qui s’est avérée mortelle longtemps après aux urgences ou ce qu’ils sont censés être. Deux journées durant, sa famille partie à sa recherche est restée sans nouvelles avant qu’elle ne le retrouve au CHU Ibn Rochd à Casablanca où il avait été transporté après que le service médical de Mohammedia s’est trouvé non seulement dans l’incapacité de le soigner par manque de moyens mais également de par un laxisme que lui étiquettent formellement les contestataires.
Le silence radio adopté aussi par les autorités concernées, une politique malheureusement fréquente dans la ville, est aussi responsable grandement du rassemblement subitement improvisé. Des mouvements de la sorte peuvent parfois mener loin dès lors qu’ils ne sont pas contrôlés.
Les membres de sa famille et les manifestants reprochent, aussi, le fait qu’il ait été détroussé de biens qu’il portait sur lui (montre, smartphone, chaînette, etc…) et incriminent les autorités et plus particulièrement celles qui ont constaté l’accident de ne pas les avoir mis au courant alors qu’elles avaient en leur possession les papiers d’identité du défunt.
Bien plus qu’un regrettable fait divers, cet incident et ses conséquences doivent interpeller toutes les composantes de la société et plus particulièrement les autorités locales de Mohammedia souvent dépassées par les évènements d’une ville qui se développe trop rapidement au niveau d’une urbanisation sauvage, notamment celle du secteur privé mais dont les infrastructures de santé, de transport, d’éducation et de sécurité publique et d’environnement y afférentes (hôpitaux, routes, espaces verts, écoles…) ne suivent pas du tout.