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Un communiqué signé et diffusé par l’Association Tifawt pour l’éducation, la culture, l’environnement et le développement à la commune d’Imintlit au cercle Tamanar de la province d’Essaouira tire la sonnette d’alarme. Elle attire l’attention des responsables sur la dégradation du domaine forestier arganier, un constat inquiétant dû à la complicité des représentants des Eaux et Forêts qui n’ont pas, note le communiqué, levé le petit doigt pour mettre fin aux activités illégales de certains exploitants clandestins qui se sont acharnés sur l’abattage de l’arganier durant plusieurs années. Coupes illégales, fours de charbon, transport et destruction des arbres, tel est le lot quotidien du domaine forestier de la zone d’Imintlit, et bien d’autres communes comme Takoucht, Imegrad, Sidi Jazouli, souligne le communiqué, tout en endossant la responsabilité de cette destruction massive aux services des Eaux et Forêts qui se sont acharnés sur de simples citoyens au lieu d’incriminer les vrais fraudeurs.
Les responsables concernés qui ont manifesté leur surprise devant de telles accusations, ont reconnu l’existence des cas de coupes dans des forêts privées, mais qui se font sous contrôle et après autorisation des services compétents. Conformément au Dahir de 1917, le propriétaire dépose une demande auprès du caïd qui s’assure de la propriété du domaine en question avant d’adresser un courrier dans ce sens aux services des Eaux et Forêts qui supervisent l’opération de coupe. Toutefois, ces services assurent que les opérations de coupe concernent les arbres ayant atteint un âge de non retour, et sont bénéfiques pour le rajeunissement du couvert végétal. Concernant les coupes illégales, les responsables des Eaux et Forêts affirment qu’il s’agit d’un nombre d’arbres très minime. D’autre part, ils ont souligné que les mis en cause dans cette affaire de déboisement ont effectivement procédé à des coupes non autorisées dans leurs domaines privés contrairement aux lois en vigueur. Une fois les délits constatés, la procédure judiciaire a été entamée contre eux pour rendre compte de leurs actes.
Le 26 janvier 2009, une commission régionale a fait le déplacement dans la région pour s’enquérir de l’état des lieux. Des visites des sites pointés du doigt, notamment des fours de charbon de bois, ont été effectuées en présence des représentants des citoyens.
En attendant les résultats de cette enquête, le litige ne fait que s’amplifier, des citoyens ont été condamnés à verser des amendes qui dépassent largement leurs moyens. Tandis que les pilleurs de l’arganier continuent de sévir!!