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Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Par voie d’une question orale, le député de l’USFP, Mohamed Ahouit, a révélé les conditions du secteur de la santé dans le Royaume. Les exemples ne manquent pas et la situation est alarmante. Le député a préféré apporter la preuve de ses propos par des situations réelles vécues dans la commune de Zoumi, province d’Ouezzane. La question du Groupe socialiste à l’adresse du ministre de la Santé a notamment mis l’accent sur l’une des facettes de ces dysfonctionnements : la gestion électronique des rendez-vous des patients, baptisée « Mon rendez-vous » (mawidi ). Sans ambages, la démarche est inconcevable. Avec ses délais longs, notamment pour des spécialités comme la chirurgie générale, le diabète, et les maladies de la peau, le système est quasiment défectueux ! La preuve est que dans certaines spécialités, les rendez-vous vont jusqu’à dix mois, comme c’est le cas de l’ophtalmologie.
Dans la même optique, Abdelhamid Fatihi, membre du Groupe socialiste à la Chambre des conseillers, a interpellé Houssain Louardi au sujet de l’entretien des établissements hospitaliers. Les hôpitaux où le citoyen est censé se faire soigner sont, en effet, dans un état délabré et laissent à désirer. Y a-t-il donc une politique de réforme qui va dans le sens de résoudre cette problématique ?, s’interroge Fatihi. Le pire est que le ministre, qui est à son deuxième mandat, reconnaît cette réalité sordide et souligne que le gouvernement déploie beaucoup d’efforts pour trouver une solution à ces problèmes ! Fatihi n’a pas manqué de répliquer sans détour que la situation des hôpitaux publics ne fait que s’enliser.
Au sujet des manifestations à caractère pacifique, la députée Hanan Rihab a entamé son intervention par l’expression « laissez-nous manifester », soulignant que les manifestations lors du 20 février n’ont pas fait l’objet de telles répressions comme c’est le cas aujourd’hui dans plusieurs provinces du Royaume. Le ministre de l’Intérieur a avancé, en guise de réponse, qu’il n’existe pas de preuves sur le traitement violent de ces formes de protestations et qu’il n’est pas concevable de fonder des arguments sur la base de photos publiées sur « Facebook ».
Benatiq dément les allégations de l’opposition
Chiffres à l’appui, Abdelkerim Benatiq a démenti les propos de l’opposition, lors d’une séance tenue mardi au sein de la Chambre des conseillers, faisant savoir qu’aussi bien le nombre des Marocains du monde que leurs virements bancaires ont connu une augmentation sensible. La stratégie du ministère délégué chargé du Marocains du monde est fondée sur une approche décentralisée et à la faveur d’un comité ministériel sous la présidence du chef du gouvernement. Il s’agit du projet « Mohafadati » et « Diour des Marocains du monde ».
Le ministre avait, jeudi dernier, indiqué, lors du Conseil de gouvernement, que les virements bancaires des Marocains du monde avaient connu en 2016 une augmentation, avec plus de 62 milliards de DH, et avaient atteint 24 milliards de DH durant la période allant de janvier jusqu’au mois de mai 2017.
Pour sa part, Rquia Derham, secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, a présenté la loi 61-16 portant création de l’Agence de développement numérique. Ce projet s’inscrit, selon Mme Derham, dans le cadre des projets structurants déclarés devant SM le Roi Mohammed VI en juillet 2016, tout en soulignant l’importance de l’économie numérique.