-
Réunion à New York du Présidium de l'IS
-
A l’opposé de leurs homologues en médecine, les étudiants en pharmacie lâchent du lest: La matraque comme argument du gouvernement
-
Abdelali Dakkina : Le Maroc, un leader régional en matière de réduction des polluants climatiques de courte durée de vie
-
La Papouasie-Nouvelle-Guinée réaffirme son soutien à la souveraineté du Maroc et au plan d’autonomie
-
Le Danemark considère le plan d’autonomie comme une contribution sérieuse et crédible
Selon le portail « ceutaldia » qui a rapporté cette information, l’une des options prévues est celle concernant la révision du système qui permet aux habitants résidant à Tétouan et ses environs d’entrer au préside occupé sans visa.
D’après la même source, répondant à une question posée par le député du parti Ciudadanos (Citoyens), Miguel Ángel Gutiérrez, le responsable espagnol a assuré que ce dossier fait l’objet de négociations avec le Maroc, mais il a, par ailleurs, demandé de « garder le silence » à ce propos « avant de parvenir à des conclusions » et « de trouver une solution définitive qui soit en faveur du commerce à Sebta et de la population marocaine résidant dans les environs de cette ville ».
Le ministre espagnol a regretté, selon la même source, la mort brutale de 4 femmes cette année pendant les bousculades au poste de Sebta.
« L’important pour moi en tant que défenseur des droits de l’Homme est de préserver la dignité des milliers de Marocains » qui transitent quotidiennement par le poste de Tarajal à Sebta le dos chargé de marchandises achetées du préside occupé, a mis en relief Abdeslam Boutayeb, président du Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix.
« Aucune décision n’a été prise pour le moment. L’article évoque seulement que l’Espagne est en train de négocier avec le Maroc sur la meilleure façon de régler ce problème. Mais en vérité, peu importe pour moi que les autorités imposent le visa pour les habitants de Tétouan et ses environs ou que le commerce à Sebta périclite. Mon souhait est que les autorités marocaines prennent en main ce dossier et trouvent une solution qui préserve la dignité de ces Marocains », a-t-il assuré dans une déclaration à Libé.
« Nous ne disposons pas de chiffres officiels, mais on peut avancer que presque 80% des personnes qui transportent des marchandises en provenance de Sebta sont des femmes », a tenu à préciser Abdeslam Boutayeb. Et d’ajouter que tout le monde sait que chaque femme prend en charge une famille composée, dans la plupart des cas, d’un mari désœuvré et des enfants. Selon lui, si on décide d’empêcher ces personnes de transiter chaque jour, cela risque d’engendrer des problèmes sociaux dans le Nord du Maroc.
Il convient toutefois de rappeler que l’idée d’imposer le visa aux habitants de Tétouan et ses environs n’est pas nouvelle. Elle a déjà été évoquée en 2016 par le délégué du gouvernement local de Sebta, Nicolás Fernández Cucurull. Il avait assuré que « la capacité d’absorption de Sebta n’est pas infinie ; nous sommes en train de parler d’un million de personnes de l’autre côté de la frontière qui peuvent accéder ici sans visa, un volume de trafic qui ne pourrait être géré sans de meilleures infrastructures ».