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Les rêves violents sont peut-être dus à trop de visionnages du film Inception, mais ils peuvent également être précurseurs d’une maladie neurodégénérative grave. Le site Wired rapporte en effet que les hommes qui souffrent de troubles du comportement en sommeil paradoxal (REM sleep behavior disorder, ou TSCP) «connaissent un changement soudain dans la nature des rêves». Les rêves deviennent plus frappants et plus violents, et l’atonie musculaire spécifique de ce type de sommeil, qui est celui où l’on rêve le plus, disparaît: le rêveur adopte alors des comportements involontaires qui sont souvent en rapport avec le contenu du rêve. Il effectue alors les gestes dont il rêve, donne des coups, crie ou encore gesticule (mettant souvent en danger la personne avec qui il partage son lit).
Des chercheurs ont découvert que les hommes atteints de TSCP sont presque toujours atteints un jour où l’autre par des maladies neurodégénératives comme Parkinson ou encore la maladie à corps de Lewy. «Le consensus parmi tous les chercheurs spécialistes de TSCP est que ce n’est pas une question de si, mais de quand» explique un des scientifiques. Mais le laps de temps peut aller de 15 à 50 ans entre le diagnostique de TSCP et la deuxième maladie, ce qui confortera les docteurs qui soutiennent qu’il est important de commencer les traitements contre les maladies neurodégénératives avant que des lésions cérébrales importantes n’apparaissent. Un des docteurs explique:
«Dans le domaine neurodégénératif, nous ne connaissons aucune autre manifestation clinique qui peut commencer si longtemps en avance. Il y a très peu d’autres maladies qui peuvent avoir une fenêtre de plusieurs décennies entre deux manifestations cliniques.»
Le sommeil fait l’objet de beaucoup d’attention scientifique ces derniers temps. En début de semaine, une étude montrait que la durée idéale de sommeil par nuit était de sept heures, et qu’un sommeil plus long ou plus court augmentait le risque de maladies cardio-vasculaires. Dormir moins de 5 heures par jour, en comptant les siestes, multiplie par plus de deux le risque d’angine de poitrine, de coronaropathie, de crise ou d’attaque cardiaque.
Des chercheurs ont découvert que les hommes atteints de TSCP sont presque toujours atteints un jour où l’autre par des maladies neurodégénératives comme Parkinson ou encore la maladie à corps de Lewy. «Le consensus parmi tous les chercheurs spécialistes de TSCP est que ce n’est pas une question de si, mais de quand» explique un des scientifiques. Mais le laps de temps peut aller de 15 à 50 ans entre le diagnostique de TSCP et la deuxième maladie, ce qui confortera les docteurs qui soutiennent qu’il est important de commencer les traitements contre les maladies neurodégénératives avant que des lésions cérébrales importantes n’apparaissent. Un des docteurs explique:
«Dans le domaine neurodégénératif, nous ne connaissons aucune autre manifestation clinique qui peut commencer si longtemps en avance. Il y a très peu d’autres maladies qui peuvent avoir une fenêtre de plusieurs décennies entre deux manifestations cliniques.»
Le sommeil fait l’objet de beaucoup d’attention scientifique ces derniers temps. En début de semaine, une étude montrait que la durée idéale de sommeil par nuit était de sept heures, et qu’un sommeil plus long ou plus court augmentait le risque de maladies cardio-vasculaires. Dormir moins de 5 heures par jour, en comptant les siestes, multiplie par plus de deux le risque d’angine de poitrine, de coronaropathie, de crise ou d’attaque cardiaque.