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Ces élèves ont de meilleurs emplois, de meilleurs logements et de meilleurs salaires à l’âge adulte, affirment les deux auteurs dans un compte-rendu publié par l’Association for Psychological Science. Par exemple, un niveau supplémentaire en lecture à l’âge de sept ans correspond à une différence de salaire d’environ 7.750 dollars à l’âge de 42 ans, poursuivent-ils.
Pour la sociologie de l’éducation, les facteurs qui influencent la réussite scolaire sont classiquement liés au capital culturel des parents —leur niveau de diplôme et leurs pratiques culturelles— et à leur aisance matérielle et financière. Le style éducatif privilégié joue également un rôle. Dernièrement, une étude sur le retard scolaire des élèves des départements de Picardie, effectuée par l’Insee, a encore validé l’importance du milieu social d’origine: «Un enfant d’enseignant a presque cinq fois plus de chances de répondre correctement à la moitié des items des évaluations en sixième qu’un enfant d’un milieu moins favorisé».
Le fait de réussir à l’école à l’âge de sept ans, qui, selon l’étude britannique, constituerait un indicateur du niveau social futur, dépendrait donc lui-même du capital socio-économique des parents, dans un phénomène de boucle.
Mais selon Stuart Ritchie et Timothy Bates, des prédispositions génétiques expliqueraient aussi ces différences de réussite. En effet, à niveau social comparable, comme le souligne une étude de 2010 de l’OCDE, «l’impact de facteurs biologiques est un indicateur pertinent pour expliquer “des écarts de performances cognitives entre individus d’environnements favorisés”», selon une note de l’Institut français de l’éducation.
Pour isoler encore plus l’environnement social des facteurs génétiques, les deux chercheurs vont à présent mener une étude basée sur des jumeaux.