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Les Frères musulmans, principale force d'opposition, ainsi que le Front de réforme national de l'ex-Premier ministre Ahmad Obeidat, ont appelé leurs partisans à ne pas participer au scrutin, qui restera ouvert pendant 12 heures à partir de 07H00 (04H00 GMT). En l'absence des forces islamistes, la victoire de chefs tribaux, de personnalités proches du régime et d'hommes d'affaires semble assurée dans ce pays qui compte 6,8 millions d'habitants, selon les analystes. Environ 2,3 millions de Jordaniens inscrits sur les listes électorales sont appelés aux urnes pour désigner 150 membres, pour un mandat de quatre ans dans la Chambre basse du Parlement, parmi 1.425 candidats dont 140 anciens parlementaires et 191 femmes. Les Frères musulmans réclament notamment la révision du découpage des circonscriptions électorales, jugé injuste. Ils exigent aussi l'instauration d'un système parlementaire dans lequel le Premier ministre serait issu de la majorité du Parlement, et non plus nommé par le roi. Si le Printemps arabe a largement épargné la Jordanie, des manifestations en faveur des réformes et contre la corruption y ont lieu régulièrement.
Or les élections ne vont pas permettre de changement, a estimé l'analyste politique Labib Kamhawi. "L'opposition va continuer à s'exprimer pacifiquement dans la rue. Et je pense qu'après les élections, elle va réclamer la dissolution du Parlement, ce qui nous ramène à la case départ", a-t-il estimé.