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Adapté d'une série de romans à succès de Mark Greaney, The Gray Man suit Sierra Six (Ryan Gosling), un redoutable tueur à gages à la solde de la CIA désormais la cible de Lloyd Hansen (Chris Evans), psychopathe engagé par l'agence de renseignement pour le traquer à travers le monde et l’éliminer. Le film, disponible à partir de vendredi sur Netflix, est un thriller haletant sans temps mort, avec de nombreuses scènes d'action très impressionnantes.
"Nous voulions créer un film d'action implacable, avec des scènes d'action qui ne s'arrêtent jamais, que le spectateur coure avec le personnage, du début à la fin", explique à BFMTV Anthony Russo. "On a été très ambitieux pour ces scènes d'action. Il y en a neuf dans le film! C'était cher, c'était difficile, mais Netflix nous a soutenus à fond. C'était incroyable."
Sans Netflix, le film n'aurait pas vu le jour, insiste Joe Russo: "Ils apportent un précieux soutien d'un point de vue financier. Ils prennent des risques. C'est très agréable de travailler avec eux. Ils sont très proches des réalisateurs, à qui ils laissent carte blanche. On a été aussi impressionné par leur capacité à toucher le monde entier. Il ne faut pas oublier qu'aller au cinéma est très coûteux. Ça limite le nombre de spectateurs potentiels. On aime le streaming, parce qu'il démocratise l'art de raconter des histoires."
Chris Evans s'amuse dans son rôle de sociopathe, très éloigné du très lisse Captain America. "Ce n'est pas un méchant classique", prévient le comédien, qui a déjà joué un individu ambigu dans À couteaux tirés. "Bien entendu, il ne pense pas être le méchant de l'histoire...", ajoute-t-il sourire au coin. Son personnage arbore aussi une étonnante moustache offrant à son personnage une pointe d'arrogance et de ridicule.
Face à lui, Ryan Gosling rejoue la figure du tueur surpuissant monolithique de Drive, tout en injectant davantage d'humour, comme dans les films d'action des années 1980 et 1990. Une des références des frères Russo et du comédien sur le tournage: "[The Gray Man] m'a fait penser à ces films [comme L'Arme fatale, Ronin, ndlr]. Ils étaient très bien faits et avaient beaucoup d'autodérision. C'est ce que j'ai essayé de reproduire. C'était très excitant."
Même Ana de Armas, qui incarne une agente de la CIA venant en aide à Sierra Six, s'est laissé prendre au jeu: "Ce n'est pas le genre [de films] que j'aime, mais c'est très amusant [à faire]. Travailler sur James Bond [Mourir peut attendre], même si c'était très court, a été une très bonne préparation [pour ce film]. Cette fois, j'ai eu la chance d'être présente pendant tout le tournage. C'était génial. Je ne m'attendais pas à apprécier autant cette aventure."
L'envie ne manque pas de rempiler. La saga littéraire de Mark Greaney compte une douzaine de tomes. "Nous adorons les histoires racontées sur le long terme. On travaille là-dessus depuis longtemps. Nous adorons cela, parce que cela créé d'énormes possibilités pour les situations et les personnages. On sait que rien n'est définitif, qu'il y aura toujours un fil à tirer et à suivre. On adorerait faire ça avec The Gray Man", indique Anthony Russo. "Si le public est au rendez-vous, on a beaucoup d'idées de ce qu'on pourrait faire dans une suite."