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Les huit autres membres du groupe ont trouvé la mort ou ont été abattus lors de la préparation ou de l'exécution des attaques de jeudi dernier à Barcelone puis dans la station balnéaire de Cambrils, revendiquées par le groupe Etat islamique (EI).
Le dernier suspect encore en cavale, Younès Abouyaaqoub, qui était recherché par toutes les polices d'Europe, a été tué lundi en fin d'après-midi à Subirats, une commune située à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Barcelone.
Les enquêteurs ont établi que ce jeune Marocain de 22 ans était l'auteur de l'attaque à la camionnette bélier qui a fait 13 morts et une centaine de blessés sur les Ramblas de Barcelone. Il a tué une 14ème personne dans sa fuite.
L'instruction judiciaire a été confiée au juge Fernando Andreu.
Parmi les quatre gardés à vue, l'un d'eux, Driss Oukabir, s'est volontairement livré à la police. Son passeport a été retrouvé à l'intérieur de la fourgonnette utilisée à Barcelone.
Son frère, Moussa, et quatre autres membres de la cellule ont été abattus par les forces de l'ordre après avoir foncé sur des passants dans la nuit de jeudi à vendredi à Cambrils. Une femme a été tuée dans l'attaque. Driss Oukabir se dit innocent et affirme que son frère lui a volé son passeport.
Mohammed Aalla, qui comparaîtra également devant le juge Andreu, est le propriétaire de l'Audi utilisée à Cambrils. Un de ses frères, Saïd, a été tué à Cambrils, un autre, Youssef, aurait péri dans l'explosion qui a détruit la nuit précédant les attaques une maison située à Alcanar, au sud de Barcelone.
Les enquêteurs pensent que cette résidence, où ont été découvertes des bonbonnes de gaz et du TATP, une substance explosive, servait d'atelier clandestin à la cellule djihadiste. L'explosion accidentelle a précipité le passage à l'acte et contraint les assaillants à changer de mode opératoire, optant pour des attaques moins sophistiquées.
Les éventuelles déclarations de Mohamed Houli Chemlal, blessé dans cette explosion et arrêté par la police, pourraient permettre d'en savoir davantage.
Le quatrième gardé à vue, Salah El Karib, tenait un café internet à Ripoll, une petite communauté de 11.000 habitants dans le nord de la Catalogne d'où venaient plusieurs membres de la cellule. Son établissement, écrit le quotidien La Vanguardia, a servi à envoyer de l'argent au Maroc.
Les quatre hommes, qui comparaîtront à huis clos, devraient être formellement inculpés de terrorisme, meurtre et détention d'armes et placés en détention provisoire.
Les enquêteurs poursuivent parallèlement leurs investigations, y compris au niveau international.
"Aujourd'hui, les douze personnes dont nous avons évoqué les noms sont désormais soit entre les mains de la justice, soit morts, du fait de leurs actes. Mais nous avons dit que nous ouvrions l'enquête à la sphère internationale et cela va continuer dans les semaines à venir", a déclaré lundi soir le chef de la police autonome de Catalogne, Josep Lluis Trapero.
Des victimes d'une trentaine de nationalités
Lundi en fin d'après-midi, 48 personnes restaient hospitalisées dont huit dans un état critique, 12 dans un état sérieux, 28 dans un état moins grave, selon la protection civile catalane.
Les victimes, dont trois Marocains, venaient des cinq continents, avec au moins 34 nationalités selon la protection civile catalane.
Treize personnes ont été tuées sur les Ramblas de Barcelone, où quelque 120 autres ont été blessées. Une personne est morte dans l'attaque de Cambrils où six personnes dont un policier ont été blessées. Une quinzième personne a été retrouvée morte, tuée par arme blanche, dans sa voiture dérobée par l'auteur présumé de l'attentat de Barcelone lors de sa fuite.
Les personnes tuées sont dorénavant toutes identifiées.