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La foule a brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire par exemple “Arrêtez l’espionnage de masse”, “Merci Edward Snowden”, allusion à l’homme à l’origine de la révélation de ces pratiques, ou encore “Débranchez Big Brother”.
Selon les organisateurs, plus de 2.000 personnes ont participé à la manifestation. La police n’a pas donné de chiffres. Des militants de gauche ont côtoyé des conservateurs du Tea Party, unis dans la dénonciation de ce qu’ils qualifient d’espionnage des Américains par l’Etat fédéral.
L’événement était organisé par une alliance d’une centaine d’associations et de sociétés baptisée “Stop Watching Us” (“Arrêtez de nous surveiller”). Parmi ces organisations figurent l’American Civil Liberties Union (ACLU), l’Electronic Frontier Foundation, Occupy Wall Street New York ou encore le parti libertarien.
Cette alliance réclame une réforme du Patriot Act, qui définit le cadre juridique permettant à la NSA de surveiller les télécommunications. L’ampleur de cette surveillance à travers le monde a été révélée par Edward Snowden, ancien consultant des services secrets américains, aujourd’hui réfugié en Russie. Il est recherché pour espionnage par les Etats-Unis. Les détracteurs de la NSA craignent que cette surveillance ne s’exerce pas seulement dans les pays étrangers mais qu’elle concerne aussi les communications téléphoniques et via internet aux Etats-Unis.
La journée de samedi marquait le 12e anniversaire de l’adoption du Patriot Act, quelques semaines seulement après les attentats du 11 septembre 2001.
L’administration Obama et de nombreux parlementaires défendent les programmes de la NSA, qu’ils jugent essentiels pour la sécurité des Etats-Unis et la mise au jour d’éventuels projets d’attentats. Ils affirment en outre que ces programmes sont soigneusement contrôlés par le Congrès et la justice.