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Pour ce qui est des produits non alimentaires, le document met en exergue des variations qui vont d’une baisse de 2,7% dans le «transport» à une hausse de 4,9% dans le «logement, eau et électricité ».
Dans ces conditions, fait savoir la même source, l'indicateur d'inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu, au cours du mois de juillet 2015, une hausse de 0,3% par rapport au mois de juin 2015 notant que par rapport au mois de juillet 2014, il aurait enregistré une augmentation de 1,4%.
Dans ce cadre, les auteurs de l’analyse font état d’une hausse de 0,5% de l'IPC, au cours du mois de juillet dernier, comparé à celui de juin 2015. Cette variation, ajoute-t-on, résulte de l'augmentation de 1,2% de l’indice des produits alimentaires et de la stagnation de l’indice des produits non alimentaires.
Ainsi, les hausses des produits alimentaires observées entre juin et juillet 2015 concernent principalement les «fruits» avec 7,8%, les «poissons et fruits de mer» avec 5,3%, les «viandes» avec 1,6% et le «lait, fromage et œufs» avec 1,1%, relève la note, signalant que les prix pour les «légumes» ont, en revanche, diminué de 0,5%.
Cette flambée des prix concernant ces produits, nous explique un professionnel de la place, est due principalement à la consommation qui va crescendo justement pendant l’été des fruits et des poissons et fruits de mer. Constat corroboré par des hausses de l’IPC enregistrées en juillet 2014 et au cours duquel celles des produits alimentaires ont principalement concerné les «poissons et fruits de mer» avec 6,9%, les «viandes» avec 1,2% et les «fruits» avec 0,4%.
Par région, l’on fait état, de même source, des hausses plus importantes de l’IPC au courant du mois de juillet 2015 en comparaison avec le mois précédent et qui ont été enregistrées principalement au niveau de Tanger avec 1,2%, à Laâyoune et Guelmim avec 1,1%, à Beni-Mellal avec 1,0%, à Kénitra avec 0,8%, à Fès avec 0,7% et à Agadir et Marrakech avec 0,6%. Toutefois, une baisse aurait été relevée dans la ville de Settat avec 0,2%, précise-t-on.
Dans la foulée, le HCP met en relief un indice des prix à la consommation, au cours du mois de juillet 2015 par rapport au même mois de l’année précédente qui augmente dans certaines villes du Royaume. Ainsi, la ville de Dakhla serait la plus touchée par le phénomène avec 2,9%, suivie de Meknès avec 2,5%, la capitale économique avec 2,4%, Laâyoune avec 2,1% et 2% pour Kénitra, Tétouan et Safi.
C’est dire que parmi de principales villes côtières du Maroc, figurent celles dont le prix des poissons monte en flèche…Une interrogation s’impose à ce propos : où vont donc nos richesses halieutiques, puisque les Marocains sont obligés de «raquer» pour acheter finalement du poisson importé ? Notamment congelé ou en conserve.