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"Nous nous sommes mis d'accord sur le chef et les ministres du gouvernement et nous espérons que personne ne mettra de veto sur un choix qui représente la volonté de la majorité des Italiens", a déclaré à la presse le dirigeant de la Ligue, Matteo Salvini.
Il a précisé à cet égard que ni lui ni Luigi Di Maio, chef de file du M5S, ne seraient prochain président du Conseil italien. D'après la presse locale, ils devraient tous deux avoir un portefeuille ministériel : l'Intérieur pour M. Salvini, le Travail ou le Développement économique pour M. Di Maio. Invités vendredi à voter sur la plateforme internet du M5S, les militants de cette formation créée en 2009 ont approuvé le programme "à plus de 94%", selon le parti.
La Ligue a pour sa part invité ses membres à se prononcer ce week-end sur un millier de stands dans toute l'Italie. Les résultats du vote seront annoncés en début de soirée.
Le "contrat de gouvernement" convenu entre les deux formations tourne résolument le dos à l'austérité et parie sur une politique de croissance pour réduire la colossale dette publique italienne. Il prévoit une réduction drastique du nombre de parlementaires avec 400 députés (contre 630 aujourd’hui) et 200 sénateurs (contre 318), tous élus au suffrage universel direct mais avec interdiction de changer de groupe politique pendant la législature. Les partis préconisent en outre une "législation anticorruption sévère et incisive" pour "récupérer des ressources soustraites à l’Etat et relancer la compétitivité du pays", avec des peines augmentées, des coupables bannis à vie de la fonction publique.
Les deux promesses-phares des partis sont bien là, même si aucun calendrier n’est précisé : une réforme fiscale "révolutionnaire" avec les impôts des particuliers comme des entreprises rabaissés à deux barèmes de 15 % et 20 % pour la Ligue, et l’instauration d’un "revenu de citoyenneté" de 780 euros mensuels pour le M5S.