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City Bus avance avoir mis à la disposition de cette catégorie certains bus accessibles. Ce n’est pas suffisant vu leur nombre, assurent les membres de l’ACB. Les quelques bus que la société prétend avoir mis à la disposition des PSH ne semblent pas adaptés, dans la mesure où il doit y avoir toujours quelqu’un pour aider ces personnes à besoins spécifiques. Or, lorsqu’on sait que la société dispose d’un seul salarié par bus, le chauffeur, l’on se rend compte de la difficulté de mettre en pratique les propositions de la société. D’ailleurs, pour clarifier leur situation et leur position, les membres de l’ACB ont testé ces nouveaux bus et leur accessibilité. Le film et les photos réalisés dans ce sens ont montré une quasi-impossibilité pour les PSH de prendre les bus de City bus. Un autre droit dont les PSH sont privés. Ahmed Aydani, président de l’ACB ne cache pas sa colère. «Vous devez savoir que les accessibilités ne sont que la partie visible de l’iceberg, car ce sont les politiques publiques qui traduisent un mépris général envers les droits fondamentaux des PSH», souligne-t-il, avant d’ajouter que «ce ne sont pas seulement les PSH qui en souffrent, mais toutes les personnes en situation difficile, tels que les femmes enceintes, les personnes à mobilité réduite, les malades … ». Les membres de l’ACB soutiennent que les secteurs privé et public n’ont qu’à appliquer les termes de la Constitution, stipulant une panoplie de mesures destinées à l’accessibilité aux transports et aux autres services.