Le gouverneur de la province irakienne d'Anbar a appelé la coalition conduite par les Etats-Unis à parachuter des vivres et des médicaments à Falloudja, où des dizaines de milliers de civils sont pris au piège.
La ville, située à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad, est contrôlée par l'organisation djihadiste Etat islamique (EI) mais assiégée par les forces gouvernementales irakiennes.
"Aucune force ne peut y entrer et sécuriser (l'acheminement d'une aide). Il n'y a pas d'autre option que celle d'un transport aérien", a dit Sohaïb al Raoui, interrogé tard lundi soir par la chaîne de télévision Al Hadath TV.
D'après des habitants joints par téléphone, la population de Falloudja souffre de pénuries d'aliments, de médicaments et de carburants. Selon les médias irakiens, une dizaine de personnes sont mortes de faim ou faute de soins.
Le gouverneur Raoui a ajouté que les djihadistes de l'EI avaient miné le pourtour de la ville et empêchaient les habitants de fuir.
Falloudja est tombée aux mains du groupe d'Abou Bakr al Baghdadi dès janvier 2014, six mois avant que la prise spectaculaire de Mossoul, dans le nord, ne marque l'émergence des djihadistes sunnites de l'EI qui contrôlent aujourd'hui de larges portions des territoires irakien et syrien et s'implantent en Libye.
Par ailleurs, près de 850 personnes ont été tuées et 1.450 blessées dans des actes de violence survenus en Irak en janvier, selon les chiffres communiqués lundi par l'ONU.
Le porte-parole du secrétaire général de l'organisation mondiale a indiqué, lors d'un point de presse, que la capitale Bagdad a été la plus durement touchée par le cycle de violences avec un total de 1.084 morts et blessés parmi les civils, dont 300 décès.
Devant la gravité de la situation humanitaire dans le pays des deux fleuves, l'ONU a lancé dimanche un appel aux dons de 861 millions de dollars pour apporter une assistance humanitaire à plus de sept millions de personnes "dans le plus grand besoin" dans le pays, victimes de la guerre et de déplacements forcés.
"Notre principale priorité est d'accéder aux personnes dans le plus grand besoin et de leur apporter ce dont elles ont besoin pour survivre : nourriture, argent, abri, eau", a précisé Lise Grande, coordinatrice humanitaire de l'ONU pour l'Irak.
En deux ans, 3,3 millions d'Irakiens ont été déplacés à cause de la guerre avec le groupe Etat islamique (EI) et quelque 250.000 Syriens ont trouvé refuge en Irak, fuyant la guerre qui sévit dans leur pays.
Le nombre de déplacés irakiens risque encore d'augmenter cette année à cause des batailles pour reprendre à l'EI les provinces d'al-Anbar et de Ninive.
La ville, encerclée par l'armée, la police irakienne et des milices chiites, est soumise à un siège quasi total depuis la fin de l'an dernier.
Les autorités irakiennes, qui ont repris fin décembre le centre de Ramadi, chef lieu de la province d'Anbar, 50 kilomètres plus à l'ouest, n'ont pas dévoilé leurs intentions concernant Falloudja mais semblent se focaliser davantage sur la reconquête de Mossoul.
D'après la coalition, quelque 400 djihadistes de l'EI se trouvent dans Falloudja. Des experts militaires estiment que le chiffre véritable est plus proche de 1.000.
Lise Grande, a déclaré que les conditions de vie y étaient "terribles". "Nous sommes extraordinairement inquiets des informations non confirmées faisant état de décès par manque de médicaments ou du fait de la famine", a-t-elle dit à Reuters.
La ville, située à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad, est contrôlée par l'organisation djihadiste Etat islamique (EI) mais assiégée par les forces gouvernementales irakiennes.
"Aucune force ne peut y entrer et sécuriser (l'acheminement d'une aide). Il n'y a pas d'autre option que celle d'un transport aérien", a dit Sohaïb al Raoui, interrogé tard lundi soir par la chaîne de télévision Al Hadath TV.
D'après des habitants joints par téléphone, la population de Falloudja souffre de pénuries d'aliments, de médicaments et de carburants. Selon les médias irakiens, une dizaine de personnes sont mortes de faim ou faute de soins.
Le gouverneur Raoui a ajouté que les djihadistes de l'EI avaient miné le pourtour de la ville et empêchaient les habitants de fuir.
Falloudja est tombée aux mains du groupe d'Abou Bakr al Baghdadi dès janvier 2014, six mois avant que la prise spectaculaire de Mossoul, dans le nord, ne marque l'émergence des djihadistes sunnites de l'EI qui contrôlent aujourd'hui de larges portions des territoires irakien et syrien et s'implantent en Libye.
Par ailleurs, près de 850 personnes ont été tuées et 1.450 blessées dans des actes de violence survenus en Irak en janvier, selon les chiffres communiqués lundi par l'ONU.
Le porte-parole du secrétaire général de l'organisation mondiale a indiqué, lors d'un point de presse, que la capitale Bagdad a été la plus durement touchée par le cycle de violences avec un total de 1.084 morts et blessés parmi les civils, dont 300 décès.
Devant la gravité de la situation humanitaire dans le pays des deux fleuves, l'ONU a lancé dimanche un appel aux dons de 861 millions de dollars pour apporter une assistance humanitaire à plus de sept millions de personnes "dans le plus grand besoin" dans le pays, victimes de la guerre et de déplacements forcés.
"Notre principale priorité est d'accéder aux personnes dans le plus grand besoin et de leur apporter ce dont elles ont besoin pour survivre : nourriture, argent, abri, eau", a précisé Lise Grande, coordinatrice humanitaire de l'ONU pour l'Irak.
En deux ans, 3,3 millions d'Irakiens ont été déplacés à cause de la guerre avec le groupe Etat islamique (EI) et quelque 250.000 Syriens ont trouvé refuge en Irak, fuyant la guerre qui sévit dans leur pays.
Le nombre de déplacés irakiens risque encore d'augmenter cette année à cause des batailles pour reprendre à l'EI les provinces d'al-Anbar et de Ninive.
La ville, encerclée par l'armée, la police irakienne et des milices chiites, est soumise à un siège quasi total depuis la fin de l'an dernier.
Les autorités irakiennes, qui ont repris fin décembre le centre de Ramadi, chef lieu de la province d'Anbar, 50 kilomètres plus à l'ouest, n'ont pas dévoilé leurs intentions concernant Falloudja mais semblent se focaliser davantage sur la reconquête de Mossoul.
D'après la coalition, quelque 400 djihadistes de l'EI se trouvent dans Falloudja. Des experts militaires estiment que le chiffre véritable est plus proche de 1.000.
Lise Grande, a déclaré que les conditions de vie y étaient "terribles". "Nous sommes extraordinairement inquiets des informations non confirmées faisant état de décès par manque de médicaments ou du fait de la famine", a-t-elle dit à Reuters.
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