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“La conséquence de tout cela est de condamner les pays en développement à une destruction totale de leurs moyens d’existence et de leurs économies. Leur terre, leurs forêts seront détruites. À quelles fins?”, a déclaré le délégué soudanais Lumumba Sanislaus Di-Aping au nom des “77”.
“Tout accord sous les 40 (pour cent de réduction des GES) signifierait que la population africaine, la terre africaine seraient vouées à la destruction”, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse.
Pour les pays en développement, la conclusion d’un accord à Copenhague censé se substituer au protocole de Kyoto dépend de réductions beaucoup plus importantes que celles envisagées par les Etats développés.
Ceux-ci ont proposé jusqu’ici une réduction de leurs émissions de GES de 11 à 15% d’ici à 2020 par rapport à 1990.
Pour les Nations unies, une réduction de 40% est inenvisageable car elle impliquerait des changements trop contraignants. Le chef de la délégation suédoise Anders Turesson, dont le pays préside actuellement l’UE, a estimé qu’atteindre les 40% de baisse “serait extrêmement difficile”.
Il a exhorté les Etats-Unis à fixer un objectif chiffré de baisses de leurs émissions pour 2020 avant la conférence de Copenhague, prévue du 7 au 18 décembre.