Autres articles
-
L'Afrique du Sud appelée à agir vite contre la crise du féminicide
-
Danse rituelle, foot et politique au premier championnat indigène du Brésil
-
Autisme: Les scientifiques préoccupés après les annonces de RFK Jr sur une prétendue "épidémie"
-
Le cancer du col de l'utérus éradiqué au Danemark d'ici 2040
-
Londres perd des millionnaires
Les ours polaires passent désormais plus de temps sur la terre ferme et dans l'océan que sur la glace marine qui lui sert normalement de territoire de chasse, révèle une étude compilant les données de 25 années d'observation du grand prédateur sur la côte de l'Alaska.
Selon la biologiste Karyn Rode du Fish and Wildlife Service des Etats-Unis, la réduction rapide de la glace marine dans la mer de Beaufort, au nord de l'Alaska, expliquerait en grande partie pourquoi la présence des ours polaires sur la terre ferme a plus que triplé entre 1979 et 2005, en plus d'augmenter du côté de l'océan.
Mme Rode indique toutefois que l'état de la glace marine varie beaucoup à travers l'Arctique et que les mêmes facteurs pourraient ne jouer aucun rôle dans le comportement des ours ailleurs dans le Grand Nord.
Mais Andy Derocher, un biologiste de l'Université d'Alberta et un spécialiste mondial des ours polaires, affirme que les découvertes en Alaska pourraient bien donner un avant-goût de ce qui attend le Canada.
La communauté d'Arviat dans la baie d'Hudson se plaint depuis plusieurs années du danger que représentent les ours. M. Derocher croit que le déclin de la glace marine pourrait forcer les animaux à se rabattre sur une étroite bande glacée le long de la côte qui les mène près du village.
La baie de Baffin, où les Inuits dénoncent depuis longtemps les quotas de chasse trop bas pour les ours polaires, est un autre endroit où la réduction de la glace marine affecterait déjà le comportement des plantigrades. Pour Andy Derocher, le temps est peut-être venu d'écouter davantage les Inuits qui soutiennent que les ours se promènent entre les régions et les groupements de population, rendant ainsi obsolète l'actuel système de gestion du Canada pour ces grands mammifères.
Selon la biologiste Karyn Rode du Fish and Wildlife Service des Etats-Unis, la réduction rapide de la glace marine dans la mer de Beaufort, au nord de l'Alaska, expliquerait en grande partie pourquoi la présence des ours polaires sur la terre ferme a plus que triplé entre 1979 et 2005, en plus d'augmenter du côté de l'océan.
Mme Rode indique toutefois que l'état de la glace marine varie beaucoup à travers l'Arctique et que les mêmes facteurs pourraient ne jouer aucun rôle dans le comportement des ours ailleurs dans le Grand Nord.
Mais Andy Derocher, un biologiste de l'Université d'Alberta et un spécialiste mondial des ours polaires, affirme que les découvertes en Alaska pourraient bien donner un avant-goût de ce qui attend le Canada.
La communauté d'Arviat dans la baie d'Hudson se plaint depuis plusieurs années du danger que représentent les ours. M. Derocher croit que le déclin de la glace marine pourrait forcer les animaux à se rabattre sur une étroite bande glacée le long de la côte qui les mène près du village.
La baie de Baffin, où les Inuits dénoncent depuis longtemps les quotas de chasse trop bas pour les ours polaires, est un autre endroit où la réduction de la glace marine affecterait déjà le comportement des plantigrades. Pour Andy Derocher, le temps est peut-être venu d'écouter davantage les Inuits qui soutiennent que les ours se promènent entre les régions et les groupements de population, rendant ainsi obsolète l'actuel système de gestion du Canada pour ces grands mammifères.