En juillet, le pays a été confronté pendant plusieurs semaines à la présence d'ordures dans les rues, la classe politique ne parvenant pas à s'entendre sur l'endroit où les entreposer. La crise a été temporairement résolue avec le déblaiement des rues, mais les dissensions au sein du gouvernement sur le choix de l'entreprise devant obtenir un nouveau contrat d'enlèvement des ordures ménagères ont exposé le pouvoir à des accusations de corruption.
Le gouvernement libanais est particulièrement affaibli depuis le début du conflit civil en Syrie voisine, conflit qui exacerbe les divisions politiques ainsi que les tensions intercommunautaires au Pays du Cèdre.
La présidence libanaise est vacante depuis plus d'un an et le parlement élu en 2009 a prorogé son propre mandat et reporté les élections législatives à 2017 en raison de l'instabilité ambiante. Un gouvernement d'union nationale maintient un semblant d'autorité centrale et contribue à contenir les tensions intercommunautaires.